Occurences de l'expression

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pour DANCOURT, Florent Carton dit

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L'OPÃ‰RATEUR BARRY (1702)

Une quintessence de la Chine, qui agrandit les yeux, et rapproche les coins de la bouche, fait sortir le nez à celles qui n'en ont guères, et le fait rentrer à celles qui en ont trop. (Prologue, scène 4, MONSIEUR BARRY)
Mais, vous autres, belles Dames, vous n'avez pas besoin de mes secrets, je le sais, je le vois, ce réduit est aujourd'hui le centre des charmes et de la beauté, et je vois bien qu'il faut attendre un autre jour pour le débit de mes trésors, et me borner présentement au seul honneur de vous donner en impromptu le divertissement d'une espèce de petite Farce, telle que j'en faisais autrefois représenter assez près d'icI. Nous y joindrons un petit Ballet, où tout le monde entrera masqué. (Prologue, scène 4, MONSIEUR BARRY)
Hors un mal de tête qui me tient presque toujours, une douleur de dents continuelle, mon petit rhume de poitrine ordinaire, une colique qui me prend de temps en temps dans le bas ventre, le mouvement de cette hanche-là que je n'ai pas bien libre, de grandes lassitudes dans les cuisses, et la jambe gauche qui me refuse un peu le service ; à cela près, je me porte à merveilles, et je suis toujours gai et gaillard, comme vous voyez. (Acte 2, scène 2, GARGUILLE)
Entrez au logis, ma femme n'y est pas, et elle ne reviendra que demain. (Acte 2, scène 4, GARGUILLE)
Je vais commencer par vous ménager un entretien avec Isabelle. (Acte 2, scène 6, ZERBINETTE)
Débarrasse-nous de ce fanfaron de Capitan, tâche de faire en sorte que ma fille prenne de l'amour pour quelque autre, afin qu'elle contredise sa mère, sans que je paraisse me mêler de cela, moI. Ôte-toi de là, toi, gros coquin, que viens-tu faire ici ? (Acte 2, scène 7, GARGUILLE)
Accordez-moi de grâce un moment d'entretien dans cet instant même, et la liberté de vous dire un million de choses, que je n'oserais hasarder de vous écrire. (Acte 2, scène 9, ISABELLE)
Il soupire quelquefois en me regardant, lorsqu'il me rencontre. (Acte 2, scène 11, ISABELLE)
Il ne faut pas qu'il nous voie ensemble ; entrez vite dans ce cabinet. (Acte 2, scène 11, ISABELLE)
Entrez vite. (Acte 2, scène 11, ZERBINETTE)
Petit badin, fi donc, je ne puis souffrir les rencontres, et ne me bats qu'en rendez-vous. (Acte 2, scène 15, SPACAMONTE)
Il fait l'exercice, et je lui montre son métier. (Acte 2, scène 16, SPACAMONTE)
Allons, enfants, que le Bal commence, et qu'on laisse entrer tous les Masques. (Acte 2, scène 16, SPACAMONTE)
Si quelqu'un d'entre vous a v.92 (Acte 2, scène 17, JODELET)

LES AGIOTEURS (1710)

Oui, encore hier ; sans faire semblant de rian, je jettis la vue sur un feuillet qu'une vieille Madame venait troquer contre un sac d'argent, qu'alle prêtit d'abord à un jeune homme. (Acte 1, scène 1, CLAUDINE)
Quand on a à entrer en condition, il faut toujours prendre la meilleure. (Acte 1, scène 2, LUCAS)
Je vais de ce pas recevoir un petit remboursement que je veux lui remettre entre les mains pour présent de noces, ne lui en dites rien, je vous prie, je serai bien aise d'avoir le plaisir de le surprendre. (Acte 1, scène 3, MADAME SARA)
C'est ce jeune Monsieur qu'on appelle Clitandre, qui jure si fort quelquefois contre lui. (Acte 1, scène 4, CLAUDINE)
La donation qui vous a été faite par votre oncle est d'autant meilleure, qu'elle a été insinuée deux mois avant sa mort, et pour les autres sommes qu'il vous a léguées par son testament, votre tante aurait absolument perdu l'esprit, si elle entreprenait de vous disputer une obole. (Acte 1, scène 6, DURILLON)
Entrez-vous chez Monsieur Trapolin ? (Acte 1, scène 6, SUZON)
Que je suis heureux de vous rencontrer ! (Acte 1, scène 7, ZACHARIE)
J'entre un moment, j'ai à parler à mon filleul pour notre arrangement d'aujourd'hui. (Acte 1, scène 7, ZACHARIE)
Oh pour cela non, sans contredit : mais dites-moi un peu ; qu'est-ce que c'est que cette armoire ferrée, qui mène à une grosse porte de chêne, que vient ouvrir un homme sec et noir, lorsque l'on frappe un peu ferme ? (Acte 2, scène 4, DURILLON)
On murmurait, comme vous savez, de la grande liaison qui était entre lui et moi ; et les discours que tenait le public sur notre étroite intelligence, jetaient une certaine lueur dans nos affaires qui les éclairait un peu trop ; nous avons trouvé moyen de déranger cela. (Acte 2, scène 4, TRAPOLIN)
Faites entrer. (Acte 2, scène 5, TRAPOLIN)
Hé bien, Monsieur Trapolin, cela ne vaut rien, ces gens-là manqueront incessamment, et ils n' n'ont pas encore huit jours dans le ventre. (Acte 2, scène 7, CRAQUINET)
Vous devez, vous devez rentrer chez vous tout au plus vite. (Acte 2, scène 7, TRAPOLIN)
Je vous donne le bonjour, messieurs, je suis bien aise de vous rencontrer ensemble, et je ne pouvais trouver une meilleure occasion. (Acte 2, scène 8, CANGRÈNE)
Il m'a remis entre mes mains un Contrat de constitution sur un particulier, au principal de deux mille livres, que j'ai eu la complaisance de prendre, comme pour plus grande sûreté. (Acte 2, scène 8, CANGRÈNE)
Il m'est dû mille francs, j'ai entre mes mains un Contrat du double, compensons la chose, faites-m'en un transport, je rends le billet. (Acte 2, scène 8, CANGRÈNE)
Fi, fi, le contrat était chez vous, la rente a couru entre vos mains, vous en avez eu la peine, il faut que le profit vous demeure ; il n'y a pas un de nos confrères qui fît la chose autrement. (Acte 2, scène 8, TRAPOLIN)
Hé donc tout devient os entre vos mains, Monsieur Trapolin. (Acte 2, scène 9, DARGENTAC)
Comme la moitié des paiements devient papier entre les vôtres, Monsieur Dargentac ! (Acte 2, scène 9, TRAPOLIN)
J'entre un moment là-dedans pour serrer le billet de vingt-cinq mille livres, et pour regarnir mon portefeuille, s'il venait quelqu'un par hasard, je vous rejoins dans l'instant même. (Acte 2, scène 10, TRAPOLIN)
Je suis en état de tout faire, de tout oser, de tout entreprendre. (Acte 2, scène 11, LA BARONNE)
Quand je l'ai une fois perdu, je voudrais qu'il devînt feuille de chêne entre les mains de ceux qui me le gagnent. (Acte 2, scène 13, LA BARONNE)
Comme il devient entre les vôtres. (Acte 2, scène 13, TRAPOLIN)
Cela est bien aisé à dire : mais j'avance du comptant, et cela ne rentre qu'au bout d'un siècle. (Acte 2, scène 13, TRAPOLIN)
On ne demande que du papier, et cela te rentrera incessamment, bon homme. (Acte 2, scène 13, LA BARONNE)
J'entre pour cela dans son cabinet, et me rends dans l'instant au rendez-vous que vous m'avez donné. (Acte 3, scène 1, CLITANDRE)
Je viens de rencontrer un jeune homme qui sort d'ici de bien bonne humeur. (Acte 3, scène 6, MADAME MALPROFIT)
Ma bonne amie Madame Aubry me les avait envoyées, pour un petit entresol que j'ajuste. (Acte 3, scène 6, MADAME MALPROFIT)
Bonjour, Messieurs ; je vous rencontre, à la fin, Monsieur Durillon ; c'est là Monsieur Trapolin, n'est-ce pas ? (Acte 3, scène 9, DAUDINET)
Le voilà qui rentre, Monsieur. (Acte 3, scène 11, UN LAQUAIS)
Diantre soit fait de l'homme dé mé venir, relancer jusqu'ici ; les Touffignac sont incommodes. (Acte 3, scène 13, DARGENTAC)
Où diantre ce coquin a-t-il pris un sac de mille livres ? (Acte 3, scène 21, DUBOIS)
Voilà deux mille francs de papier, que je viens de troquer contre un sac de mille livres. (Acte 3, scène 21, DUBOIS)
Il y avait trois mille francs dans le sac, bourreau, il y avait trois mille francs ; de quoi diantre rte mêles-tu ? (Acte 3, scène 21, TRAPOLIN)
Et vous n'avez pas tort ; je ne voudrais pas changer contre lui ni de tempérament, ni de figure, moi. (Acte 3, scène 24, ZACHARIE)
Si fait, Monsieur, c'est un billet que le cousin a trouvé ; et comme je ne savons lire ni l'un ni l'autre, j'avons prié Monsieur de le vouloir troquer contre de l'argent comme vous faites, vous. (Acte 3, scène 25, CLAUDINE)
Elle est entre les mains de Monsieur, vous lui devez de l'argent, il a des comptes à faire avec vous ; il comptera les mains garnies. (Acte 3, scène 27, SUZON)
Volontiers, Monsieur ; mais faisons rendre compte à votre coquin de filleul, et qu'il rentre dans le néant, d'où nous l'avons tiré. (Acte 3, scène 27, MADAME SARA)

LES ENFANTS DE PARIS (1699)

Regardent tout à contresens, v.4 (Acte 1, scène 1, FINETTE)
Vous vous entretenez apparemment d'amour ? v.10 (Acte 1, scène 2, MADAME BRICHONNE)
De ce qui se passe entre nous. v.18 (Acte 1, scène 2, MADAME BRICHONNE)
D'entreprise plus épineuse. v.214 (Acte 1, scène 5, FINETTE)
Le plus souvent contre Monsieur son père ; v.321 (Acte 1, scène 7, MERLIN)
Ont un merveilleux entregent, v.340 (Acte 1, scène 7, MERLIN)
À t'engager à faire avec nous, contre lui, v.367 (Acte 1, scène 7, MERLIN)
Contre Monsieur Harpin ? Touche, cela vaut fait ; v.369 (Acte 1, scène 7, FINETTE)
De rencontrer ici ce maroufle fieffé. v.458 (Acte 1, scène 8, MONSIEUR HARPIN)
Quelque soupçon venait à contretemps, v.630 (Acte 2, scène 1, MONSIEUR HARPIN)
Qu'elle puisse jamais mieux rencontrer. Finette ? v.684 (Acte 2, scène 3, MONSIEUR HARPIN)
Un moment d'entretien. v.731 (Acte 2, scène 5, VALÈRE)
Quoi, sans l'avoir entretenue, v.745 (Acte 2, scène 5, VALÈRE)
Je t'avertis que contre toi v.871 (Acte 2, scène 10, MADAME ARGANTE)
Entre nous, v.885 (Acte 2, scène 10, MADAME ARGANTE)
Que lorsque je me trouve entre vous deux ainsi. v.910 (Acte 2, scène 11, MADAME ARGANTE)
Et contre toi je suis bien en colère. v.913 (Acte 2, scène 11, MADAME ARGANTE)
Contre moi ! Ce discours me trouble et m'interdit. v.914 (Acte 2, scène 11, ANGÉLIQUE)
Plus on vous contredit, plus votre coeur s'obstine, v.1001 (Acte 2, scène 12, MONSIEUR HARPIN)
Vous aurez du plaisir à les entretenir. v.1043 (Acte 2, scène 12, MONSIEUR HARPIN)
Est d'humeur à tout entreprendre. v.1075 (Acte 2, scène 13, CLITANDRE)
En l'entretenant ce matin, v.1123 (Acte 3, scène 1, MADAME BRICHONNE)
Mais, comment diantre est-il possible v.1161 (Acte 3, scène 3, MADAME BRICHONNE)
Que faisait-elle ici ? Que diantre pourrait-ce être ? v.1206 (Acte 3, scène -, MERLIN)
Qui les a fait rencontrer toutes deux. v.1262 (Acte 3, scène 10, MADAME BRICHONNE)
Chose étrange ! De voir contre les gens d'honneur v.1339 (Acte 3, scène 12, MONSIEUR HARPIN)
À notre première entrevue : v.1377 (Acte 3, scène 13, CLIMÈNE)
Qu'il entre, il le faut installer. v.1393 (Acte 3, scène 14, MONSIEUR HARPIN)
Contre vous je suis irritée v.1423 (Acte 3, scène 15, ANGÉLIQUE)
Il paraît entre vous quelque altercation, v.1531 (Acte 4, scène 3, FINETTE)
Toues les fois qu'il m'a de vous entretenue, v.1565 (Acte 4, scène 3, FINETTE)
Et contre ce Monsieur Boniface animée, v.1593 (Acte 4, scène 3, FINETTE)
Qui contre vous elle a pu prendre. v.1600 (Acte 4, scène 3, FINETTE)
Entre nous, d'aller au Couvent. v.1662 (Acte 4, scène 4, FINETTE)
Mon coeur avec regret contre elles se défend. v.1743 (Acte 4, scène 6, ANGÉLIQUE)
À de pareilles entreprises v.1777 (Acte 4, scène 7, MERLIN)
Vous pouvez informer toujours à la rencontre, v.1853 (Acte 5, scène 1, MONSIEUR HARPIN)
Quoi ? Faut-il qu'on vous montre v.1855 (Acte 5, scène 1, MONSIEUR HARPIN)
N'attendez rien de moi contre ma conscience. v.1859 (Acte 5, scène 1, MONSIEUR VILAIN)
M'apprend que contre lui vous avez du chagrin. v.1899 (Acte 5, scène 3, MADAME BRICHONNE)
Qu'ailleurs qu'entre nous, il n'en soit point parlé. v.1993 (Acte 5, scène 7, MONSIEUR HARPIN)
Lorsque entre amis le coeur peut se répandre. v.1995 (Acte 5, scène 7, MONSIEUR HARPIN)
Qu'on les fasse entrer. v.2037 (Acte 5, scène 10, MADAME ARGANTE)
Que vois-je ? Ah ! Tout le monde est contre moi. v.2057 (Acte 5, scène 11, MONSIEUR HARPIN)
Entre Monsieur et le Couvent, mon père, v.2080 (Acte 5, scène 12, ANGÉLIQUE)
Contre tous tant qu'ils sont mon courroux va s'armer. v.2087 (Acte 5, scène 12, MONSIEUR HARPIN)

LES VACANCES (1697)

Vous êtes un homme entendu et entreprenant, je vois bien cela. (Acte 1, scène 1, LÉPINE)
Il est amoureux de vous sans contredit ? (Acte 1, scène 7, MADAME LA ROCHE)
Baste : le bon homme mérite assez d'avoir des héritiers de contrebande. (Acte 1, scène 7, MADAME LA ROCHE)
Point, je vous parle sérieusement : à la vérité je comprends bien, que comme vous êtes peu entreprenante, vous ne hasarderez jamais la chose toute seule, et qu'il vous faut un associé. (Acte 1, scène 7, MADAME LA ROCHE)
Entre Seigneurs hauts Justiciers, on est obligé à certains devoirs l'un envers l'autre. (Acte 1, scène 10, MONSIEUR GRIMAUDIN)
Entrez au Château, Madame Perrinelle. (Acte 1, scène 12, MONSIEUR GRIMAUDIN)
Qu j'y entre, moi ? (Acte 1, scène 12, MADAME PERRINELLE)
Que j'y entre ? (Acte 1, scène 12, MADAME PERRINELLE)
Ventrebleu, j'avais bien raison. (Acte 1, scène 14, LÉPINE)
Qui diantre vous y amène ? (Acte 1, scène 14, LÉPINE)
Morgué, n'importe, de près ou de loin ; comme note nouviau Signeur est un vilain, un manant, un goujat de Robe, vous serez toujours le maître ; je vous demande votre protection contre ly. (Acte 1, scène 15, LE MAGISTER)
Quelle maudite rencontre ! (Acte 1, scène 16, CLITANDRE)
Je ne m'y attendais pas non plus, moi, la peste m'étouffe ; et je gage que Madame la Roche est aussi surprise de votre connaissance, que vous êtes surpris de vous rencontrer, et Monsieur votre père ne sera pas moins surpris d'une chose aussi surprenante. (Acte 1, scène 18, LÉPINE)
Vous vous connaissez tous, vous vous rencontrez tous ici, vous vous entendez tous comme larrons en foire. (Acte 1, scène 19, MAUGREBLEU)
Ce maroufle de Procureur à qui nous venons donner des étrivières, il se rencontre que c'est mon père, cela est par ma foi drôle. (Acte 1, scène 19, MAUGREBLEU)
Laissons nos intérêts entre leurs mains ; allons ensemble, Madame. (Acte 1, scène 19, CLITANDRE)
Oui, sans contredit. (Acte 1, scène 21, MAUGREBLEU)

LA DÃ‰ROUTE DU PHARAON (1693)

Que diantre venez-vous faire ici, Monsieur ? (Acte 1, scène 1, MARTON)
Doucement, s'il vous plaît, Monsieur Bartolin ; les soubrettes comme moi ne sont pas faites pour être traitées irrespectueusement, et nous sommes en train de faire une fortune, qui mettra quelque différence entre vous et moi. (Acte 1, scène 1, MARTON)
Venez-vous ici pour moraliser, pour me quereller : pour invectiver bourgeoisement contre mes manières ? (Acte 1, scène 2, BELISE)
Les jeux seront défendus demain, aujourd'hui peut-être, il ne vous restera que la honte d'avoir entrepris une chose que tous vos amis, vos parents, et votre fille-même seront en droit de vous reprocher éternellement. (Acte 1, scène 3, BARTOLIN)
Comment diantre ! (Acte 1, scène 11, FRONTIN)
Et comment diantre le reconnaître, il n'a que la moitié de son visage. (Acte 1, scène 11, FRONTIN)
Madame_la_Comtesse, quel contretemps de plaisanterie ? (Acte 1, scène 15, BELISE)
Voyez ce que c'est, Marton, qu'on la fasse entrer. (Acte 1, scène 17, BELISE)
Allons, Madame, contre fortune bon coeur, tous les jeux ne sont pas défendus ; et vous pourrez jouer à quelque autre où vous gagnerez peut-être davantage. (Acte 1, scène 18, MARTON)
Mais ventrebleu on y jouera comme de coutume, ou je ferai beau bruit pour mon argent. (Acte 1, scène 19, LE CAISSIER)
Oui, Madame, pour mon argent ; morbleu, je suis ruiné, si l'on ne joue, mais ventrebleu, vous jouerez les uns et les autres jusqu'à ce que je sois payé de ce qui m'est dû. (Acte 1, scène 19, LE CAISSIER)
Où diantre, sans cela, pourrais-je attraper tous ceux qui me doivent ? (Acte 1, scène 19, LE CAISSIER)
Ventrebleu, madame, qu'on donne des cartes encore une fois. (Acte 1, scène 19, LE CAISSIER)
Il sort dans une rage épouvantable, je viens de le rencontrer ; il m'a pensé mordre. (Acte 1, scène 20, ÉRASTE)
Je viens de courir pour votre affaire, ma soeur, on ne pressera point le paiement de l'amende, et on la fera diminuer de manière qu'il vous en coûtera peu ; mais il ne faut pas vous exposer à le récidive, on est au guet pour attraper les contrevenants, et les premiers pris paieront pour les autres. (Acte 1, scène 22, BARTOLIN)
Vous lui en voulez d'ailleurs, Monsieur Bartolin, et il faut que vous soyez prévenu contre lui ; c'est un si honnête homme, qui taille si honorablement. (Acte 1, scène 22, LA MARQUISE)
Que diantre vient-il de nous dire ? (Acte 1, scène 23, ÉRASTE)
Sandis, il va vous proposer de jouer sur les tuiles entre les gouttières, et si quelqu'un vient nous y surprendre, on pourra le faire sauter dans la rue sans le jeter par les fenêtres. (Acte 1, scène 23, ÉRASTE)
Moi, Monsieur, je ne voudrais pas me troquer contre lui ; il croit nous en imposer, avec son baragouin et sa grande mouche. (Acte 1, scène 25, FRONTIN)

LES FONDS PERDUS (1686)

Je voudrais bien savoir d'où diantre il peut venir ce chagrin où vous des si mal à propos. (Acte 1, scène 1, MERLIN)
C'est une petite entreprise utile et nécessaire pour tirer de la bonne dame certains deux mille écus qu'elle a reçus depuis peu, et qui seront beaucoup mieux dans nos coffres que dans les siens. (Acte 1, scène 1, MERLIN)
Madame, que je vous suis redevable de me donner vous-même les occasions de vous entretenir que ce bonheur me récompense bien de tous les moments que j'ai passés sans oser vous parler J'ai maintenant mille choses à vous dire, Madame. (Acte 1, scène 2, VALÈRE)
Et de grâce, Merlin, point de plaisanteries à contre-temps achevé, s'il se peut, de nous rendre service, et sois assuré d'une parfaite reconnaissance, si tu viens à bout, de celle affaire. (Acte 1, scène 2, VALÈRE)
Ventrebleu Madame, point de scrupules. (Acte 1, scène 2, MERLIN)
J'étais dans sa chambre à préparer ses habits, quand je l'ai entendu grommeler quelque chose entre ses dents ; je me suis bien douté de ce que c'était ; car il rêve tout haut le plus souvent. (Acte 1, scène 1, MERLIN)
Oui vraiment, outre que c'est un remède souverain contre les maux de tête, cela vous met en droit de choisir la couleur des cheveux qui vous plaît le plus, et qui vient le mieux à l'air de votre visage. (Acte 1, scène 5, MADAME GÉRANTE)
Je ne sais ce que ce peut être ; mais je me doute que Valère et vous vous avez bonne part à leur entretien. (Acte 2, scène 1, LISETTE)
Vous lui faisiez une triste mine, franchement, et ce n'est guère là le moyen de faciliter notre entreprise : je vous j'avais tant dit. (Acte 2, scène 1, LISETTE)
Quoi, cette grande inégalité d'âge qui est entre elle et Monsieur Oronte, qu'est-ce que cela ? (Acte 2, scène 4, LISETTE)
Elle a un si bel exemple devant les yeux ; car enfin, cette inégalité n'est guère moindre entre vous et Valère, et cependant vous ne laissez pas d'en être contente. (Acte 2, scène 4, LISETTE)
Où pourrais-je le rencontrer ? (Acte 2, scène 5, MERLIN)
Je serai bien malheureux si je ne le rencontre. (Acte 2, scène 5, MERLIN)
Il y avait une chaise à porteurs qui suivait : ils ont prié mon maître d'y entrer ; mais civilement, Madame, et avec des manières si pressantes, qu'il n'a jamais pu s'en défendre. (Acte 2, scène 5, MERLIN)
Enfin, un des officiers de la maison nous a fait entrer, et nous l'avons trouvé qui se désespérait. (Acte 2, scène 5, MERLIN)
Oui, de son nouveau domicile, j'ai rencontré notre partie ; un honnête pousse-cul m'a fait la grâce de me la montrer ; car, je ne la connaissais point. (Acte 2, scène 5, MERLIN)
J'ai diantrement embarrassé le bonhomme ; et quand je l'ai vu suffisamment ébranlé, je l'ai envoyé à Angélique, qui a achevé de le battre en ruine : un seul regard a terminé son irrésolution, et il a promis de signer aveuglément tout ce qu'on voudrait. (Acte 3, scène 1, LISETTE)
Qui diantre s'imaginerait qu'un maroufle comme cela ferait une question aussi embarrassante ? (Acte 3, scène 2, LISETTE)
Je crois que ce maraud-là me contrefait voyons un peu s'il continuera. (Acte 3, scène 4, LE-NOTAIRE)
C'est un insolent qui me contrefait. (Acte 3, scène 5, LE-NOTAIRE)
Un contrat pour Lisette et pour moi, afin de vous montrer comme il faut faire. (Acte 3, scène 10, MERLIN)
Que diantre voulez-vous disputer contre Monsieur ? (Acte 3, scène 10, MERLIN)

LA MAISON DE CAMPAGNE (1697)

D'accord; vous m'avez, baillé ordre que je ne laississe entrer personne dans la maison, et votre femme m'a baillé ordre que je laisse entrer tout le monde : comment diable voulez-vous que je fasse? (Acte 1, scène 1, THIBAUT)
Ventregué, après ceux-là, il faut tirer l'échelle, et ce sont les plus belles philosomies de parsounes que j'aie jamais vues. (Acte 1, scène 1, THIBAUT)
Elle paraît bien fâchée contre eux. (Acte 1, scène 5, LISETTE)
Ventrebleu, je leur ferai si mauvaise mine, qu'ils n'y seront pas si longtemps. (Acte 1, scène 5, MONSIEUR BERNARD)
Mais ventrebleu, faudra-t-il que j'aie des pensionnaires comme ceux-là ? (Acte 1, scène 5, MONSIEUR BERNARD)
Sandis, mon cher, voilà une des plus heureuses rencontres que j'aie eues de ma vie. (Acte 1, scène 10, LE MARQUIS)
Eh ventrebleu, madame , je suis ruiné par les vôtres, moi. (Acte 1, scène 14, MONSIEUR BERNARD)
Un cerf qui est, morguoi, gros comme un âne, viant d'arriver dans votre cour tout essoufflé ; quoique vous m'ayais défendu de laisser entrer parsonne, je n'ai pargué pas été si sot que deli farmer la porte au nez. (Acte 1, scène 18, THIBAUT)
Hé bian, morgue, jurerez-vous contre moi d'avoir laissé entier sti-là ? (Acte 1, scène 18, THIBAUT)
Oh, ventregué, ne vous boutez pas en peine ; je leur tiandrai bian tête moi tout seul. (Acte 1, scène 21, THIBAUT)
Quoi, ventrebleu ! Des gens que je ne connais point ? (Acte 1, scène 21, MONSIEUR BERNARD)
Mais ventrebleu, rira bien qui rira le dernier. (Acte 1, scène 22, MONSIEUR BERNARD)
Et que diantre personne ne vous verra là ; et puis voulez-vous faire perdre dix pistoles à votre cousin chonchon ? (Acte 1, scène 24, LISETTE)
Tu peux à présent laisser entrer tout le monde. (Acte 1, scène 26, MONSIEUR BERNARD)
C'est un accommodement qu'on veut faire entre deux gentilshommes qui, depuis vingt-cinq ou trente ans, sont à couteaux tirés pour une dispute qu'eurent autrefois leurs grands-pères. (Acte 1, scène 27, DORANTE)
Oui ; mais je serais ravi d'entendre ce qu'ils disent entre eux de l'invention que j'ai trouvée. (Acte 1, scène 31, MONSIEUR BERNARD)

LA TRAHISON PUNIE (1707)

Lui demander ce soir une heure d'entretien... v.2 (Acte 1, scène 1, BÉATRIX)
Oui, sans contredit. v.84 (Acte 1, scène 3, DON ANDRÉ)
Non, qu'on le fasse entrer. v.93 (Acte 1, scène 4, DON ANDRÉ)
J'entre sans lui déplaire en son appartement : v.130 (Acte 1, scène 6, DON GARCIE)
Je m'en trouve entre nous quitte à très grand marché. v.162 (Acte 1, scène 7, DON ANDRÉ)
Isabelle entre nous, c'est assez vous en dire. v.360 (Acte 2, scène 1, LÉONOR)
Le vôtre se sert-il de ses droits contre vous ? v.365 (Acte 2, scène 1, ISABELLE)
Mais quand il entrera, prends garde que mon père... v.428 (Acte 2, scène 2, LÉONOR)
N'entrez point en fureur, Madame, on vous le cède. v.472 (Acte 2, scène 2, JACINTE)
Et contre mon bonheur quoi qu'on puisse entreprendre, v.483 (Acte 2, scène 3, DON GARCIE)
Votre père là-bas vient d'entrer brusquement, v.514 (Acte 2, scène 4, IGNEZ)
Qu'entrer dans cette salle, à tout moment ouverte, v.541 (Acte 2, scène 5, DON GARCIE)
Hé bien il peut entrer. v.551 (Acte 2, scène 6, DON FÉLIX)
Ces diantres de vapeurs... v.584 (Acte 2, scène 7, DON FÉLIX)
Ô fille impertinente ! Ô contretemps fâcheux ! v.591 (Acte 2, scène 7, DON FÉLIX)
Oui, je veux bien l'avouer entre nous; v.611 (Acte 2, scène 8, DON JUAN)
Ai-je tort de crier contre le mariage ? v.614 (Acte 2, scène 8, DON ANDRÉ)
J'entre dans la douleur que votre coeur ressent, v.644 (Acte 2, scène 9, DON ANDRÉ)
Mais dans la nuit, comment le faire entrer ici ? v.839 (Acte 3, scène 4, LÉONOR)
Entrez dans votre chambre et soyez-y tranquille. v.845 (Acte 3, scène 4, JACINTE)
Ne va pas faire au moins d'entreprise inutile. v.846 (Acte 3, scène 4, LÉONOR)
Je n'entre en tout ceci pour rien. v.849 (Acte 3, scène 4, LÉONOR)
Rentrez. v.850 (Acte 3, scène 4, JACINTE)
Ceci de nos amants peut troubler l'entrevue. v.882 (Acte 3, scène 6, JACINTE)
La rencontre est plaisante, et la friponne m'aime : v.910 (Acte 3, scène 7, FABRICE)
Pour se cacher ici, je dois le faire entrer, v.915 (Acte 3, scène 7, FABRICE)
Quand cela sera fait, où diantre le fourrer ? v.916 (Acte 3, scène 7, FABRICE)
Qu'il entre, tout coup vaille, allons ouvrir la porte. v.925 (Acte 3, scène 7, FABRICE)
Entrez sans faire bruit. v.933 (Acte 3, scène 9, FABRICE)
Il entre moins d'amour ici que de caprice. v.945 (Acte 3, scène 9, FABRICE)
Sortez d'ici tandis que je l'entretiendrai, v.1039 (Acte 3, scène 15, DON JUAN)
Rentrez, et suspendez les troubles de votre âme. v.1042 (Acte 3, scène 15, DON JUAN)
Que j'allais entreprendre un voyage inutile. v.1045 (Acte 3, scène 16, DON JUAN)
Mais, quoi qu'il arrive, entre nous, il me semble v.1089 (Acte 4, scène 2, JACINTE)
Rentrez. v.1168 (Acte 4, scène 3, DON FÉLIX)
Tant que de rencontrer quelqu'un qui les partage. v.1190 (Acte 4, scène 5, DON FÉLIX)
Qui les avait chez moi fait entrer ? v.1205 (Acte 4, scène 5, DON FÉLIX)
Que de cet entretien j'appréhende la suite ! v.1257 (Acte 4, scène 7, DON JUAN)
Et contre moi, Monsieur, terriblement. v.1319 (Acte 4, scène 7, JACINTE)
Hé ! Que diantre en avez-vous affaire. v.1342 (Acte 4, scène 8, JACINTE)
N'en craignez rien, ce n'est pas contre vous. v.1348 (Acte 4, scène 8, DON JUAN)
L'amour selon nos voeux n'entre point dans une âme. v.1350 (Acte 4, scène 8, DON JUAN)
Trêve aux douleurs, que diantre avez-vous donc à craindre ? v.1410 (Acte 4, scène 12, JACINTE)
Entrez vite, il n'est pas à propos qu'il vous voie. v.1442 (Acte 5, scène 1, JACINTE)
Hé bien, nous avions fait entrer chacun le nôtre. v.1470 (Acte 5, scène 2, FABRICE)
Que nos maîtres entre eux songent à la vengeance, v.1473 (Acte 5, scène 2, FABRICE)
Contre Don André même. v.1485 (Acte 5, scène 2, JACINTE)
Je trouble l'entretien ; mais quel est ce beau fils ? v.1488 (Acte 5, scène 3, BÉATRIX)
Cette nuit tu l'as entretenue ? v.1497 (Acte 5, scène 3, JACINTE)
Ma foi, du contretemps, je suis pourtant fâché ; v.1519 (Acte 5, scène 4, FABRICE)
Qu'il cherche à me donner des soupçons contre toi. v.1576 (Acte 5, scène 5, DON JUAN)
Ce n'est que d'hier matin qu'il promit l'entrevue, v.1593 (Acte 5, scène 5, FABRICE)
Entrez chez Donna Elvire, et moi qui resterai, v.1623 (Acte 5, scène 8, FABRICE)
Sans contredit. v.1655 (Acte 5, scène 8, FABRICE)
Et je n'aurai pas fait de vaines entreprises. v.1658 (Acte 5, scène 8, DON ANDRÉ)
De nous y rencontrer je suis bien aise aussi. v.1680 (Acte 5, scène 9, DON JUAN)
Si jamais à mes yeux il ose se montrer... v.1707 (Acte 5, scène 10, DON JUAN)

LE GALANT JARDINIER (1704)

Quand on a des filles d'un certain âge, d'un certain esprit, d'une certaine tournure, on ne peut trop se hâter de les marier, et il n'y a point de contretemps pour s'en défaire. (Acte 1, scène 1, MONSIEUR DUBUISSON)
Montre-moi ce papier, Lucas : donne, Lucas, donne. (Acte 1, scène 5, MATHURINE)
Tiens, Mathurène, que je te montre ; tout ce qui est blanc, vois-tu, c'est le papier, et tout ce qui est noir, c'est les lettres. (Acte 1, scène 5, LUCAS)
Où diantre aurai-je mis ce billet ? (Acte 1, scène 6, LA MONTAGNE)
Et qui diantre veux-tu qui le lui dise, gros animal ? (Acte 1, scène 7, LA MONTAGNE)
Elle passe quelquefois des heures entières sur le grand balcon du côté de la rue ; un peintre de nos amis a trouvé le moyen de tirer le portrait que mon maître porte au bras, et que le hasard t'a fait voir. (Acte 1, scène 7, LA MONTAGNE)
Tatigué, l'habile peintre ! (Acte 1, scène 7, LUCAS)
Comment, diantre, voilà du style le plus tendre, le plus délicat. (Acte 1, scène 9, MARTHON)
Par la ventrebleu il ne l'est pas encore. (Acte 1, scène 10, MONSIEUR DUBUISSON)
Que diantre vient-il faire ici ce grimacier-là, avec son baragouin ? (Acte 1, scène 15, MONSIEUR DUBUISSON)
Pa pa parbleu, il me contrefait. (Acte 1, scène 17, MONSIEUR CATON)
Quelque dépense que vous fassiez, on on sait bien que vous sortez de le cai de la cai de la caisse moins d'argent que vous n'y faites entrer. (Acte 1, scène 17, MONSIEUR BAVARDIN)
De quoi ce vi visage-là s'avise-t-il de me contrefaire ? (Acte 1, scène 18, MONSIEUR CATON)
Morbleu, vi visage vous-même ; cela n'est pas vrai, c'est vous qui me con contrefaites. (Acte 1, scène 18, MONSIEUR BAVARDIN)
Allez, messieurs, point de rancune, vous ne vous contrefaites ni l'un ni l'autre, et ce sont de petites manières de parler, des agréments de la nature que vous posséder en commun. (Acte 1, scène 18, MARTHON)
Il n'y a pas moyen de faire sortir ceux qui sont entrés, ni d'empêcher d'entrer ceux qui sont dehors. (Acte 1, scène 20, LA MONTAGNE)
Le beau remède contre ma migraine, qu'une cohue de masques et de violons ! (Acte 1, scène 22, MADAME DUBUISSON)
Comment, diantre, que vois-je ? (Acte 1, scène 23, LA MONTAGNE)

LES CURIEUX DE COMPIÃˆGNE (1698)

Hé, de quoi diantre vous avisez-vous de défrayer cette caravane ? (Acte 1, scène 2, FRONTIN)
Il n'y a rien que je ne sois capable d'entreprendre pour me tirer de cette affaire. (Acte 1, scène 3, CLITANDRE)
Il n'y a point de conditions à faire entre vous et moi. (Acte 1, scène 4, MADAME PINUIN)
Dame, acoutez, quand je sommes une fois déniaisés, nous autres Picards, je ne nous changerions pas contre certains badauds qui n'avont rien vu ; tatigué, la plaisante engeance. (Acte 1, scène 6, GUILLAUME)
Je vais retrouver ma tante et ma soeur, pour leur faire part de ma bonne fortune, et tâcher, en me promenant, de rencontrer ce petit étourdi de Chevalier. (Acte 1, scène 9, MADAME ROBIN)
À quoi diantre songes-tu donc ? (Acte 1, scène 11, LE CHEVALIER)
Allez-vous-en la joindre, Monsieur, et prenez soin de l'entretenir dans les agréables idées que nous lui avons données de son bonheur. (Acte 1, scène 11, MADAME PINUIN)
Hé parbleu, je crois que les voilà, le hasard nous les amène ici le plus à propos du monde, cela est d'un heureux présage pour notre entreprise. (Acte 1, scène 12, FRONTIN)
Je suis toujours en garde là-contre. (Acte 1, scène 13, MADAME VALENTIN)
Supposons que cela fût, (avec tout son esprit, je vais l'embarrasser, je gage) quelqu'un qui vous aimerait tendrement, et qui entreprendrait tout pour vous posséder, vous défendriez-vous de pardonner à ce quelqu'un là? (Acte 1, scène 13, MADAME PINUIN)
Hé, Madame, l'amour ne doit-il pas pardonner tout ce que l'amour fait entreprendre ? (Acte 1, scène 13, ANGÉLIQUE)
Cela a fait tout le contraire : quatre grands pendards de Soldats leur ont fait une querelle d'Allemand, sur ce qu'ils ont contrefait les habits uniformes du Régiment ; ils les ont dépouillés en un clin d'oeil, et on les a mis au Drapeau pour vingt-quatre heures. (Acte 1, scène 15, MONSIEUR MOUFLARD)
C'est une méprise, il l'a fait par mégarde, cet Aide-Major-là est un de mes amis, et qui me doit de l'argent même ; il ne me voyait que par le dos quand il frappait, dès que j'ai retourné le visage, et qu'il m'a reconnu, il s'est mis à rire comme un fou ; il n'était point du tout fâché contre moi. (Acte 1, scène 17, MONSIEUR VALENTIN)

NOUVEAU PROLOGUE, ET NOUVEAUX DIVERTISSEMENTS (1697)

À qui sans contredit ce défaut sied le mieux. v.169 (Acte 1, scène 3, CRISPIN)
C'est à vous d'entrer sur la Scène. v.324 (Acte 2, scène 3, L'AMOUR)
J'ose attendre beaucoup d'un entretien si doux. v.364 (Acte 2, scène 3, LA COMTESSE)
Vous vous montrez plus jaloux que vous n'êtes. v.434 (Acte 3, scène 2, LA COMTESSE)
Et qu'à l'envie chacun de montre infatigable. v.448 (Acte 3, scène 3, COMUS)
Je veux connaître avant qu'entrer en confidence. v.505 (Acte 3, scène 3, LA COMTESSE)
Mais en vain contre vous la brigue emploiera tout, v.545 (Acte 4, scène 1, LA MONTAGNE)
Contre vous quelque temps cause un fâcheux murmure, v.560 (Acte 4, scène 1, LA MONTAGNE)
Entre autres l'on y voit, outre la mariée, v.754 (Acte 6, scène 1, LE VICOMTE)

L'IMPROMPTU DE SURESNES (1713)

Ayez soin de votre côté d'entretenir les filles et leurs amants dans des sentiments judicieux et raisonnables, tels que vous êtes capable d'en inspirer. (Acte 2, scène 1, BACCHUS)
Vous êtes homme de famille, vos parents se mésallieraient en consentant à notre mariage, mon père est un bon Bourgeois de Suresnes, qui vient de faire fortune dans son négoce, il ne veut point entrer dans une famille qui mépriserait peut-être la sienne. (Acte 2, scène 2, LUCILE)
Contre ma famille et la vôtre. (Acte 2, scène 5, CLITANDRE)
Contre toute la terre ensemble. (Acte 2, scène 5, ÉRASTE)
Il y a un temps infini qu'on ne voit plus de Bourgeois ivres dans les rues, ni de petits Maîtres entre deux vins rendre hommage au beau sexe dans les bosquets des Tuileries. (Acte 2, scène 6, BACCHUS)
Depuis trois ou quatre ans, d'intelligence avec les Vignerons et les Courtiers, nous y mettions un prix fort haut, dont on nous donnait des contrelettres. (Acte 2, scène 6, FORÊT)
Il n'y en a pas de moins excusables ; ni qui fassent tant murmurer contre moi. (Acte 2, scène 9, LA FOLIE)
Un honnête Procureur de ma connaissance donne tous les jours cent coups de pied dans le ventre de Madame sa femme ; on m'en accuse, on dit qu'il est ivre, il n'est qu'amoureux et jaloux ; ce sont vos affaires, et on en fait les miennes. (Acte 2, scène 9, BACCHUS)
Nous allons être accablés de monde : il nous faudrait quelqu'un pour écarter un peu la foule, et ne laisser entrer que des masques de connaissances. (Acte 2, scène 11, L'AMOUR)
Ne laissez point entrer mon père, Madame, je vous prie. (Acte 2, scène 11, LUCILE)
Que vous avez bien fait ; voici une nouvelle petite guinguette aussi jolie, aussi attirante, je n'ai jamais pu m'empêcher d'y entrer, et si nous venons déjà de faire collation, dans une autre à Passy, Madame et moi, avec mon laquais, sa femme de chambre, notre Fiacre, tous cinq tête à tête. (Acte 2, scène 13, KERPINOT)
Magnificence, grand régal, et de l'argent partout ; nous jouissons entre nous de quatre-vingt-quinze mille livres de rente. (Acte 2, scène 15, LE CHEVALIER)
Volontiers, je suis sans façons, et ne refuse ni partie d'amour, ni partie de table, ce sont mes centres. (Acte 2, scène 15, LE CHEVALIER)
Bacchus m'a donné ordre de faire garder la porte pour éviter les inconvénients ; la pratique donne bien, comme vous voyez, la maison ne désemplit point, on se bat pour entrer. (Acte 2, scène 16, SILENE)
Il est vrai, on se bat pour entrer ; mais tout le monde sort sans payer. (Acte 2, scène 16, FORÊT)
Non, diable ; nous avons affaire à d'honnêtes gens, tous enfants de Paris ; et j'ai bien recommandé qu'on ne laisse entrer que des personnes de connaissance. (Acte 2, scène 16, SILENE)
On laissera entrer qui on voudra ; mais je vais être le Portier, moi, pour ne laisser sortir personne qu'à bonnes enseignes. (Acte 2, scène 16, FORÊT)

RENAUD ET ARMIDE (1692)

Oh pour cela non, vous êtes hors de tutelle, sans contredit. (Acte 1, scène 6, LISETTE)
Si nous pouvions ménager un conflit d'extravagance entre Monsieur votre père et Madame votre tante, et que cela pût nous donner le temps? (Acte 1, scène 10, LISETTE)
Voilà un beau contretemps de sympathie ! (Acte 1, scène 12, LOLIVE)
Ma soeur, ma tante vous prie de lui venir parler tout à l'heure, elle veut vous montrer? (Acte 1, scène 13, MIMI)
Voilà le fait, Madame. Pour vous aimer toute sa vie, il faut vivre ; pour vivre, il faut de l'argent : et comme une espèce de père que nous avons en Province ne nous en envoie point, et que Madame Jaquinet a la réputation d'en avoir ; que c'est une de ces âmes charitables qui s'intéressent aux petits besoins des jolis enfants de famille, une de ces généreuses personnes, que nous nommons entre nous autres, les Dames de la Providence? Enfin, Madame, vous comprenez bien qu'il n'y a point d'amour dans notre fait, et que notre visite et nos intentions ne sont point criminelles. (Acte 1, scène 14, LOLIVE)
Que diantre veut-il dire ? (Acte 1, scène 15, LISETTE)
Mais c'est entretenir son extravagance, au lieu de songer à le guérir. (Acte 1, scène 21, MONSIEUR FILASSIER)
Hé, allons, Madame, contre fortune bon coeur. (Acte 1, scène 23, LISETTE)

LE CHEVALIER Ã€ LA MODE (1687)

J'y suis bien résolue, et j'enrage contre ma destinée, de ne m'avoir pas fait tout d'abord une Femme de qualité. (Acte 1, scène 3, MADAME-PATIN)
Elle marche toujours sur la même ligne, sans observer aucune distance entre elle et moi. (Acte 1, scène 3, MADAME-PATIN)
Ah, ah, ceci ne vaut pas le diantre pour Monsieur Migaud. (Acte 1, scène 3, LISETTE)
Madame, j'entre peut-être indiscrètement ; mais, je viens moi-même la réponse du billet que vous m'écrivîtes hier au soir. (Acte 1, scène 4, MONSIEUR-MIGAUD)
Eh ventrebleu, maraud, ne t'ai-je pas dit que quand je suis chez une femme, je ne veux point que tu me viennes parler d'aucune autre. (Acte 1, scène 7, LE-CHEVALIER)
Et pour accommoder les miennes, j'ai envie d'en prendre quelqu'une de celles dont vous ne voudrez point ; car, entre nous, Monsieur, je n'aime point les soubrettes, voyez-vous. (Acte 1, scène 7, CRISPIN)
Au moins, Monsieur le Chevalier, Lisette m'a rendu compte de votre honnêteté ; vous ne vouliez pas qu'elle me vînt avertir, de peur de me détourner ; mais, j'aurais été bien fâchée contre elle. (Acte 1, scène 8, MADAME-PATIN)
Je ne sais, Madame, ce qu'il marmotte entre ses dents ; de carrosse, de chevaux, d'équipage. (Acte 1, scène 8, LE-CHEVALIER)
Surtout, ne manquez pas de crier bien fort, et de prendre un ton d'autorité avec elle ; car, voyez-vous, quoiqu'elle vous méprise quand vous n'y êtes pas, elle vous craint quand elle vous voit, et elle n'ose vous contredire en face. (Acte 2, scène 1, LISETTE)
Ventrebleu, Madame Patin, vous devriez vous défaire de toutes vos manières et de vos airs de grandeur, surtout pour ne plus recevoir d'avanie pareille à celle d'aujourd'hui. (Acte 2, scène 2, MONSIEUR-SERREFORT)
Que faites-vous entre autres choses, de ce cocher à barbe retroussée ? (Acte 2, scène 2, MONSIEUR-SERREFORT)
En vérité, Madame, je ne sais ce que le peintre s'est avisé d'y mettre. (Acte 2, scène 7, LE-CHEVALIER)
Par où diantre me tirer d'intrigue ! (Acte 2, scène 8, LE-CHEVALIER)
De grâce, Mesdames, n'entrez point dans des éclaircissements qui ne sont bons à rien. (Acte 2, scène 8, LE-CHEVALIER)
Je sais seulement qu'elles sont toutes aussi claires que le jour, et accompagnées de certaines circonstances dont je ne me souviens pas bien ; mais, qui sont les plus justes du monde, sans contredit. (Acte 2, scène 8, LE-CHEVALIER)
Ce n'est pas à moi de disputer contre vous sur ces sortes de choses, et vous devez mieux savoir ce qui en est ; mais en tous cas, vous êtes un bon père de famille, et vous aurez l'oeil à tout. (Acte 3, scène 1, LISETTE)
Il y en a cinq ou six entre autres avec qui il a quelque espèce d'engagement, pour quelque façon de mariage, à ce que j'ai ouï dire. (Acte 3, scène 2, MONSIEUR-MIGAUD)
Il y en a même, je crois, beaucoup d'oubliées ; mais, ce ne sont point mes Maîtresses ; et puisque Monsieur Crispin s'est diverti à mes dépens, et que cette liste vous irrite si fort contre moi, je prétends que ce soit lui qui me justifie... (Acte 3, scène 4, LE-CHEVALIER)
Que diable, vous me ferez dire quelque sottise, et puis vous vous fâcherez contre moi. (Acte 3, scène 4, CRISPIN)
Les apparences sont terriblement contre moi, je vous l'avoue. (Acte 3, scène 4, LE-CHEVALIER)
Non, qu'il entre au contraire. (Acte 3, scène 5, MADAME-PATIN)
Non, Madame, je ne veux point entrer dans ces petites discussions. (Acte 3, scène 6, LE-CHEVALIER)
Vous rencontreriez ma nièce par là, sortez par le petit escalier. (Acte 3, scène 7, MADAME-PATIN)
Faites entrer ma nièce. (Acte 3, scène 7, MADAME-PATIN)
Pour cela, entre vous le débat, s'il vous plaît. (Acte 3, scène 10, LISETTE)
Par ma foi, ceci passe la raillerie ; et vous faites bien de venir mettre le holà entre deux dames qui s'allaient couper la gorge. (Acte 3, scène 11, LISETTE)
Comment, ma tante, je montre à Lisette des vers qui ont été faits pour moi par la personne que vous savez, et cette Madame vient les arracher, en disant qu'ils sont pour elle ? (Acte 3, scène 11, LUCILE)
Courons chez Monsieur Serrefort, pour conclure notre mariage avec Monsieur Migaud, afin que je n'entende plus jamais parler de ce petit scélérat de Chevalier ; et s'il vient ici, dites au portier qu'on ne le laisse point entrer. (Acte 3, scène 12, MADAME-PATIN)
De la Baronne elle-même, que j'ai trouvée dans une colère épouvantable contre moi. (Acte 4, scène 1, LE-CHEVALIER)
Vous n'entrez donc point dans le ridicule de ces trois femmes, qui se veulent battre pour un madrigal ; et la bonne foi de ces deux pauvres abusées, et la folie de notre Baronne, ne vous font point pâmer de rire ? (Acte 4, scène 2, LE-CHEVALIER)
Eh, merci de ma vie, pouvez-vous faire mieux, en vous fâchant contre un petit fourbe comme celui-là ? (Acte 4, scène 2, LISETTE)
Moi-même, et c'est en cet endroit qu'elle s'est passée entre la petite grisette, la Baronne, et moi. (Acte 4, scène 2, MADAME-PATIN)
Si cela est, Madame, j'irai déchirer sa robe entre les bras même de la justice, et je me ferai la plus sanglante affaire... (Acte 4, scène 2, LE-CHEVALIER)
Et pendant que ledit laquais ira avertir sa Maîtresse que vous êtes dans l'antichambre, vous y demeurerez debout, et sans murmurez, jusqu'à ce qu'il plaise à la Marquise de vous faire entrer. (Acte 4, scène 4, MONSIEUR-SERREFORT)
Oh, ventrebleu, Madame, j'y viendrai jour et nuit, de moment en moment ; et je vais si bien assiéger votre maison et la mienne, qu'il n'y entrera personne à qui je ne fasse sauter les fenêtres, pour peu qu'il ait de l'air d'un Marquis, ou d'un Chevalier. (Acte 4, scène 4, MONSIEUR-SERREFORT)
Quelle rage cet homme a-t-il contre moi ? (Acte 4, scène 5, MADAME-PATIN)
Oh, ventrebleu, ma pendarde de belle-soeur n'est pas encore où elle s'imagine. (Acte 5, scène 1, MONSIEUR-SERREFORT)
Merci de ma vie, le premier qui avance, je lui donnerai de ces deux épées dans le ventre. (Acte 5, scène 3, LA-BARONNE)
Vous avez raison ; mais, Madame, entre vous et moi, je crains bien que cette Baronne-là ne vous joue quelque mauvais tour. (Acte 5, scène 4, LISETTE)
Je viens implorer votre protection, ma tante, et vous demander un asile contre la violence et les injustices de mon père. (Acte 5, scène 5, LUCILE)
Marton, la fille de chambre de ma mère, l'avait fait entrer par la porte du jardin. (Acte 5, scène 5, LUCILE)
Hé, que diantre voulez-vous que je vous dise, Mesdames ? (Acte 5, scène 6, LE-CHEVALIER)
Nous sommes heureux à nous rencontrer, comme vous voyez. (Acte 5, scène 6, LE-CHEVALIER)

LA FOLLE ENCHÃˆRE (1690)

Hé bien, Monsieur Champagne, où diantre venez-vous ? (Acte 1, scène 1, MERLIN)
Moi, je l'ai toujours aimé d'inclination : il faut savoir tous les soins que j'ai pris pour mettre l'esprit de Madame dans la situation dont nous avons besoin pour le succès de notre entreprise. (Acte 1, scène 4, LISETTE)
Nous ne l'entretenons d'autre chose. (Acte 1, scène 4, LISETTE)
Je viens de rencontrer le petit Comte dans un carrosse. (Acte 1, scène 5, MADAME-ARGANTE)
Il y a entre autres une certaine vieille Marquise, avec qui l'on dit qu'il a des engagements très forts. (Acte 1, scène 9, MADAME-ARGANTE)
Elles ne vous paraissent pas toutes si affreuses, Monsieur, et certaine Marquise entre autres? (Acte 1, scène 10, MADAME-ARGANTE)
J'entre assez librement, comme vous voyez, mais c'est ma manière, et de tout temps les Pharnabasacs ont toujours été sans façon. (Acte 1, scène 13, MERLIN)
Quel contretemps ! (Acte 1, scène 17, ANGÉLIQUE)
À quoi vous entretenir de ces bagatelles ? (Acte 1, scène 18, ANGÉLIQUE)
La rencontre est tout à fait heureuse ; il faut qu'il prenne la place du neveu, vous dis-je. (Acte 1, scène 20, LISETTE)
Laissez le faire, Madame ; je me tuerai plutôt que de rien signer contre mon sentiment. (Acte 1, scène 22, ANGÉLIQUE)
Hé bien, mon père, si l'établissement de ma soeur est une chose où vous soyez si sensible, il se rencontre ici une aventure merveilleuse. (Acte 1, scène 22, ANGÉLIQUE)

LE RETOUR DES OFFICIERS (1697)

Et que diantre, à qui en avez-vous, s'il vous plaît ? (Acte 1, scène 4, TOINETTE)
Cela se pourrait fort bien, au moins ; et il me semble, à moi, qui en ai fait l'expérience, qu'une passion d'hiver est bien usée, et qu'elle tire diantrement sur ses fins quand le mois de mars arrive. (Acte 1, scène 5, TOINETTE)
Hé bien, ne pourrions-nous point ménager un petit troc entre ces Messieurs ? (Acte 1, scène 7, TOINETTE)
Ne craignez rien, faites ce qu'on vous dit, et gardez-vous, surtout, de contredire votre mère, quelque chose qu'elle vous dise. (Acte 1, scène 8, TOINETTE)
Tout le monde n'a pas les mêmes sentiments, comme vous voyez, et cela se rencontre le plus à propos du monde : s'il y avait moyen? (Acte 1, scène 12, TOINETTE)
Pargué non, je ne sis pas chanceux : mais morgué n'importe, je ne me rebuterai point, j'ai en tête de faire forteune moi tout seul, sans avoir obligation à parsonne ; je rencontrerai mieux une autre fois. Jusqu'au revoir, Mademoiselle Toinette. (Acte 1, scène 13, MATURIN)
Hé que diantre ne parlez-vous ? (Acte 1, scène 15, TOINETTE)
J'entre dans vos sentiments, cela est vrai. (Acte 1, scène 15, TOINETTE)
Aux champs de Mars montrez votre vaillance : v.23 (Acte 1, scène 20, MADEMOISELLE GODEFROI, FLAMANDE)

LA FÃŠTE DE VILLAGE. (1700)

Il ne s'agit point de conscience là-dedans, et entre personne du métier? (Acte 1, scène 1, NAQUART)
Vous voyez, Monsieur, comme vous vous révoltez contre le souper : oh bien, nous aurons les violons, de la musique, un petit concert, le bal, et une espèce d'Opéra même, si vous continuez à me contredire. (Acte 1, scène 5, MADAME BLANDINEAU)
Il le fera, mon ami, je l'en ai prié ; il n'est pas si impoli que vous, il n'oserait me contredire. (Acte 1, scène 6, MADAME BLANDINEAU)
Oh, c'est moi, sans contredit : mais j'ai opinion que c'est sa soeur qui la gâte ; et je voudrais bien être débarrassé de cette folle-là, sans être obligé de quereller avec ma femme, c'est pour cela que je la voudrais marier à Monsieur Naquart. (Acte 1, scène 7, MONSIEUR BLANDINEAU)
Madame Blandineau, pour pester contre son mari, le mari pour se plaindre de sa femme : Madame la Greffière, pour m'entretenir de son ajustement et de sas charmes : et vous, pour parler de votre amant. (Acte 1, scène 8, LISETTE)
Oh, si fait, si fait ; vous êtes fille, et le plaisir de contredire, fait quelquefois plus de la moitié de nos passions, à nous autres. (Acte 1, scène 8, LISETTE)
J'ai déjà eu cent coups de pied dans le ventre, pour cette affaire-ci ; il est bon de m'en tenir là. (Acte 1, scène 9, LOLIVE)
Il y a dans la Ville un Tabellion qui règle tout, moyennant trente ou quarante francs par année ; et puis quand on a bons sens, bon esprit, on n'a qu'à juger à la rencontre, c'en est assez pour des gens de Province. (Acte 2, scène 4, MADAME CARMIN)
Je vous verrais entre les bras d'un autre ? (Acte 3, scène 2, LE COMTE)
Je suis ravi de vous rencontrer aussi, Monsieur, pour vous dire? (Acte 3, scène 3, LE COMTE)
Comme je suis occupé à une affaire qui vous regarde, je suis bien aise de vous entretenir quelques moments avant de la mettre en état d'être terminée. (Acte 3, scène 3, NAQUART)
Chercher un asile contre la misère où je prévois que le mauvais état de mes affaires me va réduire. (Acte 3, scène 4, LE COMTE)
Les gens d'affaires achètent nos terres, ils usurpent nos titres et nos noms même ; quel inconvénient de faire leur métier, pou être quelque jour en état de rentrer dans nos maisons et dans nos Charges ? (Acte 3, scène 4, LE COMTE)
Je vous y ferai rentrer d'une autre manière, si vous voulez suivre mes conseils. (Acte 3, scène 4, NAQUART)
Vous le deviez gagner tout d'une voix : mais il ne se trouve que de jeunes Juges à une audience, et nous plaidons contre une jolie femme, le moyen d'avoir raison ! (Acte 3, scène 4, NAQUART)
Voici Madame la Greffière, entretenez-la dans les sentiments où elle est pour vous, et venez me joindre chez le Tabellion, où je vais vous attendre avec Angélique. (Acte 3, scène 4, NAQUART)
Ma chère soeur, que je vous embrasse, je n'ai plus de chagrin, plus de rancune contre vous. (Acte 3, scène 8, MADAME BLANDINEAU)

LA COMÃ‰DIE DES COMÃ‰DIENS (1710)

C'est qu'il n'y a pas entre vous et lui grande symétrie, ni pour l'âge, ni pour l'humeur. (Acte 1, scène 1, MARTON)
Cela se rencontre le mieux du monde, Éraste mon ami et mon camarade est aussi depuis quelque temps épris des charmes d'Isabelle. (Acte 1, scène 2, LÉANDRE)
Je m'étais imaginé avoir vu entrer ici? (Acte 1, scène 3, ANGÉLIQUE)
Je crois l'entendre ; rentrez dans le cabinet, Léandre, nous allons le mettre sur votre chapitre, et vous saurez aussi par vous-même si le père pense de vous comme la fille. (Acte 1, scène 4, MARTON)
Et à quel propos vous récriez-vous contre la Comédie Française, Monsieur ? (Acte 1, scène 5, LUCILE)
Je ne leur veux point de mal d'ailleurs, et je ne vous empêche point de voir Léandre, comme vous savez ; mais pour ne me pas déchaîner contre leur paresse, et le peu d'attention qu'ils ont à mériter l'approbation du public, oh ! (Acte 1, scène 5, MONSIEUR GRICHARDIN)
Mais, Monsieur, il me vient une idée ; jouons la Comédie entre nous autres, pour leur faire voir qu'on se peut passer d'eux. (Acte 1, scène 5, MARTON)
Entre nous autres ? (Acte 1, scène 5, MONSIEUR GRICHARDIN)
Je comprends que vous nous perdez, et que vous entretenez mon père dans un goût et dans des sentiments qui nous sont tout à fait contraires. (Acte 1, scène 7, ANGÉLIQUE)
Ce n'est pourtant pas une bagatelle que ce que j'entreprends, et ce sera peut-être une chose assez ennuyeusement ridicule de travestir ainsi la Scène Française. (Acte 1, scène 8, MARTON)
Peut-on l'entreprendre inutilement ? (Acte 2, scène 1, ÉRASTE)
Tant mieux : nous conviendrons entre nous du sujet, et chacun fera son rôle à sa fantaisie. (Acte 2, scène 4, ÉRASTE)
Non, non, qu'il entre, ce sera autant de fait. (Acte 2, scène 8, MONSIEUR GRICHARDIN)
Oui, Monsieur, on m'a parlé de vous, et voilà ma nièce Isabelle, pour qui l'on m'a dit que vous aviez quelque dessein, qui se rencontre ici fort à propos. (Acte 2, scène 9, MONSIEUR GRICHARDIN)
Mais je n'avais jamais ouï dire que le mariage fût u remède contre la goutte. (Acte 2, scène 9, MONSIEUR GRICHARDIN)
Le beau jeune homme, et que la science, contre sa coutume, est logée dans un joli appartement. (Acte 2, scène 11, MEZZETIN)
Pouvez-vous rencontrer personne qui ne vous parle de mes talents et de mon savoir ? (Acte 2, scène 11, ANGÉLIQUE)
C'est de la loi que vous voulez que je vous entretienne ? (Acte 2, scène 11, ANGÉLIQUE)
Cela serait beau, que Jupiter désertât ainsi l'Olympe, et demeurât toujours sur la terre ; passe encore d'y venir promener quelquefois de temps à autre, quand il se rencontre par hasard quelque aimable mortelle qui en vaut la peine, et dont les faveurs peuvent dédommager des frais du voyage. (Acte 3, scène 1, MOMUS)
Tant mieux ; car quand l'Amour entre dans ces endroits-là, il s'y déguise sous tant de formes, que nous serions bien embarrassés de le reconnaître, il est bon de n'avoir point à l'aller chercher là. (Acte 3, scène 1, MOMUS)
Les Dieux sont plus sages que les hommes ; et tels d'entre eux jouissent de la fortune, qui se moquent de ceux qui la leur ont faite. (Acte 3, scène 2, LE DOCTEUR)
Cette rencontre n'est pas mauvaise, et la protection de ces Dieux-là me sera nécessaire contre les entreprises de quantités d'amants qui assiègent continuellement Philine et Spinette, et que j'ai peine à écarter. (Acte 3, scène 3, LE DOCTEUR)
Il vient d'entrer deux messieurs chez moi. (Acte 3, scène 4, LE DOCTEUR)
Je ne serais pas fâché de les connaître, et de leur montrer la musique. (Acte 3, scène 7, MERCURE)
Il n'y a rian qui ne se puisse faire, je ménagerai ça ; mais vous me montrerez aussi la Musique à moi, par-dessus le marché. (Acte 3, scène 7, PIERROT)
Te montrer la Musique ! (Acte 3, scène 7, MERCURE)
Nous avons pourtant un Ménétrier dans le village qui a eu la jambe cassée, et qui joue de la basse : vous ne montrerez pas à nos jeunes filles. (Acte 3, scène 7, PIERROT)
En pareil cas que nous, Neptune se fit Maçon, et Apollon Berger ; il y a tant de métiers pour subsister : j'ai déjà commencé à travailler ici d'un des miens, le montre la Musique. (Acte 3, scène 8, MERCURE)
Que montrerai-je, moi ? (Acte 3, scène 8, L'AMOUR)
Peut-on trop payer le bonheur de vous entretenir un moment ? (Acte 3, scène 10, L'AMOUR)
Oh, pour cela oui, et aucun amant ne nous a demandé jamais que le bonheur de nous entretenir. (Acte 3, scène 10, PHILINE)
Il faut rentrer, vous avez raison ; mais nous pouvons prendre des mesures pour nous revoir. (Acte 3, scène 10, SPINETTE)
C'est ce Monsieur le Musicien qui ne me veut rien montrer, le vela bien adressé, il aura biau jeu. (Acte 3, scène 11, PIERROT)
Allez m'attendre à la petite porte, nous prendrons notre temps pour vous faire entrer, laissez-moi faire. (Acte 3, scène 11, SPINETTE)
Hé bien, mon garçon, te voilà bien plus content d'avoir fait rentrer ces aimables personnes dans le logis ? (Acte 3, scène 13, MERCURE)
Puisque cela est comme ça, Messieux, entrez par la grande, ce n'est pas la peine que vous fassiez le tour. (Acte 3, scène 13, PIERROT)
On les attend à la petite porte ; et puis mon maître a fait entrer deux Dieux chez lui : moi qui ne suis que le valet, j'y fais entrer deux hommes : nous voilà à deux de jeu ; ça est dans les règles. (Acte 3, scène 14, PIERROT)
Oui, les deux premiers venus que vous aviez fait entrer, vous, en ont trouvé deux que j'avais sottement aussi fait entrer, moi ; ces Damoiselles les faisaient cacher dans la Bibliothèque. (Acte 3, scène 17, PIERROT)
À quoi diantre avez-vous songé ? (Acte 3, scène 18, L'AMOUR)
Une difficulté par hasard s'y rencontre. v.135 (Acte 4, scène 1, GUILLOT-GORJUS)
Sitôt que je me montre v.137 (Acte 4, scène 1, GUILLOT-GORJUS)
Légitime ou de contrebande. v.142 (Acte 4, scène 1, GUILLOT-GORJUS)
Il a le contrepoison : v.168 (Acte 4, scène 1, L'AMOUR)
J'en venons demander pour nous entre-haïr. v.220 (Acte 4, scène ", THIBAUT)

L'OPÃ‰RA DE VILLAGE (1693)

Le neveu Colin est déjà prévenu contre eux, donnons au père la même défiance. (Acte 1, scène 5, LA FLÈCHE)
Hé bian soit, je commencerons toujours, vela déjà les entrepreneux du divertissement. (Acte 1, scène 12, THIBAUT)
Ils viennent tous d'entrer au Château, où ils disent que vous alliez les trouver, pour leur donner ce petit divertissement que vous avez préparé. (Acte 1, scène 16, MARTINE)

SANCHO PANÇA, GOUVERNEUR (1712)

Contre tous Enchanteurs, Démons, Lutins, Géants, v.31 (Acte 1, scène 1, DON QUICHOT)
D'entretenir un peu Monsieur le Gouverneur. v.108 (Acte 1, scène 2, LE DUC)
Si de cet entretien l'honneur ne me demeure. v.110 (Acte 1, scène 3, SANCHO)
Point de façons, je vous prie, entre nous ! v.112 (Acte 1, scène 3, LE DUC)
Il montre quelquefois d'assez bons sentiments, v.132 (Acte 1, scène 3, SANCHO)
Je prétends vous montrer par mon indifférence, v.145 (Acte 1, scène 3, SANCHO)
Et de plus, Don Guichot de son noble entretien v.159 (Acte 1, scène 4, ELVIRE)
Donnez-moi quelque chambre, ou bien quelque entresole ; v.274 (Acte 1, scène 10, SANCHO)
Qu'on fasse donc entrer Messieurs les Principaux. v.324 (Acte 1, scène 11, SANCHO)
Entre deux vrais amis de qui l'un fait fortune, v.333 (Acte 1, scène 12, CARISAL)
Pour vous entretenir de l'excès de sa joie, v.354 (Acte 1, scène 12, CARISAL)
Et ce sont des Agents entre nous et les Dieux. v.508 (Acte 2, scène 1, DON QUICHOT)
Là, pour choisir entre eux un fameux Capitaine, v.521 (Acte 2, scène 1, DON QUICHOT)
Entrez. v.759 (Acte 2, scène 8, DON LOPE)
Comment ! Entrez ? Nous autres Farfadets v.759 (Acte 2, scène 8, MADIAN)
Ne prenons pour entrer nul ordre des valets ; v.760 (Acte 2, scène 8, MADIAN)
Si vous l'entrepreniez, à Licurgue et Solon. v.881 (Acte 3, scène 1, LE DOCTEUR)
Entrez, vous, Madame l'éplorée. v.898 (Acte 3, scène 2, DON LOPE)
Ni moi non plus, et j'entre fort dans ses raisons. v.974 (Acte 3, scène 2, LE DOCTEUR)
Qu'on fasse donc entrer ce Procès. v.1015 (Acte 3, scène 3, SANCHO)
Pour et contre son fils, de certaine manière v.1017 (Acte 3, scène 4, ELVIRE)
Bien inégaux entre eux, et prenez le plus gros ; v.1107 (Acte 3, scène 4, SANCHO)
Quand la table est servie, au dépend de mon ventre v.1152 (Acte 3, scène 5, SANCHO)
N'écouter que celui-ci. Qu'il entre. v.1153 (Acte 3, scène 5, LE DUC)
On ne laisse dans l'Île entrer nul étranger. v.1155 (Acte 3, scène 5, SANCHO)
Il a fait contre lui la loi la plus sévère. v.1169 (Acte 3, scène 6, L'ÉTRANGER)
C'est rendre un jugement injuste contre lui. v.1206 (Acte 3, scène 6, LE DOCTEUR)
Je vous suis obligé : mais, Docteur entre nous, v.1351 (Acte 4, scène 3, SANCHO)
Mange de ces ragoûts contre mon ordonnance ? v.1378 (Acte 4, scène 3, LE DOCTEUR)
Mon ventre gronde à tout propos ? v.1575 (Acte 5, scène 2, SANCHO)
Mais j'entends un grand bruit, contrefaisons le mort, v.1659 (Acte 5, scène 6, SANCHO)
Si j'osais faire ici le brave à contretemps, v.1718 (Acte 5, scène 10, SANCHO)
Ou dans l'antre profond qui l'enferme aujourd'hui, v.1806 (Acte 5, scène 14, DON QUICHOT)
Montrez-vous sous d'aimables traits, v.1837 (Acte 5, scène 15, ARCHELAÜS)

LE CHARIVARI (1697)

Que diantre fais-tu ici dans cet équipage ? (Acte 1, scène 5, ÉRASTE)
Hé, que diantre y fais-tu toi-même ? (Acte 1, scène 5, CLITANDRE)
Hé, ventregué ce n'est pas ça, c'est celle d'Ambroise et de la grande Margot que vous velez dire ; car pour la mienne, c'est un secret, voyez-vous, il ne faut morgué pas que personne en sache rian. (Acte 1, scène 6, THIBAUT)
Vous rendre visite, ma soeur, chercher à vous divertir, et à vous tirer de cette mauvaise humeur où l'on dit que vous prenez plaisir à vous entretenir vous-même. (Acte 1, scène 10, CLÉONTE)
Elles me contredisent en toutes choses, et moi de mon côté. (Acte 1, scène 10, MADAME LORICART)
Hé vantregué, qui ne le serait pas ? (Acte 1, scène 14, THIBAUT)
Mais nous avions projeté, comme tu sais, qu'ils ne paraîtraient ici qu'avec toute la noce, et que pendant qu'on danserait, dans la chaleur du divertissement, nous trouverions moyen de les entretenir, sans que ma tante, toute soupçonneuse qu'elle est, pût s'imaginer que deux paysans fussent nos amants. (Acte 1, scène 16, MARIANE)
Que notre déguisement ne vous révolte point contre nous, Monsieur : il doit servir au contraire à vous marquer l'excès de la passion que nous avons pour ces adorables personnes ; et vous jugerez de la pureté de nos intentions... (Acte 1, scène 18, CLITANDRE)
Entrez un peu dans nos intérêts, Monsieur. (Acte 1, scène 18, CLITANDRE)
Oh, ventregué, Madame, rengainez vos injures, je ne sis point un parfide, voyez-vous ? (Acte 1, scène 20, THIBAUT)
Oh palsangué, je ne vous crains point, il ne s'est rian passé entre vous et moi, je sis à couvart du blâme. (Acte 1, scène 20, THIBAUT)
Ça n'y fait rian, je sis mineur, je reviendrai là contre. (Acte 1, scène 20, THIBAUT)
Contre le poids du ménage, v.52 (Acte 1, scène 22, LE TABELLION)

LE VERT-GALANT (1699)

Vous êtes jeune, assez bien fait, hardi, entreprenant, et insolent même quelquefois ; mais cela ne vous a encore menés qu'à la connaissance de quelques coquettes de frontière, et à deux ou trois mois de crédit, que nous avons attrapés par-ci par-là de vos hôtesses. (Acte 1, scène 1, LÉPINE)
Fais en sorte qu'il me prie de demeurer chez lui ; je n'y entrerai que les soirs du moins. (Acte 1, scène 1, ÉRASTE)
Je serai charmé du mien, d'avoir une aussi bonne maîtresse ; car vous voulez bien, Monsieur, que je rentre chez vous, dans mon devoir, et dans mes anciennes fonctions de maître garçon ? (Acte 1, scène 3, LÉPINE)
Quelle heureuse rencontre ! (Acte 1, scène 3, LÉPINE)
Voilà un garçon qui va rentrer dans le bon chemin : que je suis ravi ! (Acte 1, scène 4, JÉRÔME)
Le fâcheux contretemps ! (Acte 1, scène 15, TARIF)
Comment, ventrebleu, Monsieur Tarif est aussi de la partie ! (Acte 1, scène 16, JÉRÔME)
À moi, ne vous emportez pas contre lui, de grâce. (Acte 1, scène 16, MADAME JÉRÔME)
Toute autre chose que ce que nous avions projeté : nous comptions de nous divertir entre nous autres ; Monsieur Jérôme a su l'affaire, il nous a volé ce plaisir-là, et l'a pris pour lui. (Acte 1, scène 19, MADAME JÉRÔME)
Comment se montrer ? (Acte 1, scène 24, TARIF)
Vous serez content, pourvu que vous engagiez Monsieur Jérôme à me donner Mademoiselle Javotte, et à me céder la boutique qu'il voulait donner à mon maître, je vous rendrai blanc comme la neige : pour le cuir s'entend, car pour la conscience, ce serait un peu trop entreprendre. (Acte 1, scène 26, LÉPINE)

SECOND CHAPITRE DU DIABLE BOITEUX (1707)

Ceux qui avaient affaire de Monsieur, ceux qui avaient affaire à Madame, il m'en venait de tous côtés ; je me trouvai au bout de trois ans, plus de huit mille livres, Monsieur le Diable ; et le Seigneur Pillardoc les mit entre les mains d'un Agent de Change, qui avait été Page comme moi, et qui, en me rendant quinze et demi pour cent, y trouvait encore autant de profit pour lui, à ce que j'ai su depuis, par l'expérience que j'en ai faite. (Acte 1, scène 1, MONSIEUR SIMON)
Le mari de Madame s'avisa de devenir jaloux d'un autre Financier plus riche que lui ; il me défendit de le laisser entrer, et ne me donna rien pour cela : le Financier me donnait, il entra toujours : le mari le sut ; et par bonheur pour moi, voyez quelle étoile, il me donna cent coups de bâton, et me mit à la porte. (Acte 1, scène 1, MONSIEUR SIMON)
Ma bonne maman est bien en colère contre vous, Monsieur Asmodée. (Acte 1, scène 2, SANCHETTE)
Quantité de jeunes gens, des enfants de famille ; l'un plaide contre son tuteur, l'autre souhaite la mort de sa mère ; celui-ci qui a bon crédit, est un avare ; celui-là qui est prodigue, ne trouve point à emprunter ; tel qui a le plus d'esprit et qui pourrait plaire, n'a ni argent ni succession à espérer, et point d'autre mérite que d'être joli homme : il faut que cela soit soutenu ; et les plaisirs, comme vous le voyez, Seigneur Asmodée, ne sont parfaits que dans l'abondance. (Acte 1, scène 3, THÉRÈSE)
Vous les rencontrerez par là, sortez par le petit escalier dérobé. (Acte 2, scène 1, LISETTE)
Oh, ventrebleu il en a, je vous en réponds ; je me donne au Diable s'il y a dans les troupes un plus joli valet que celui-là, c'est lui qui fait toutes les chansons grivoises que son maître vous chante quelquefois. (Acte 2, scène 2, LE MAJOR)
Entrez pour quelque temps dans ce cabinet, si vous ne voulez pas encore qu'on vous voie. (Acte 2, scène 2, LISETTE)
Les masques commencent à venir, et voilà le reste de votre meuble qui entre, Madame. (Acte 2, scène 3, THÉRÈSE)
Oh, par la ventrebleu ! (Acte 2, scène 4, LE MAJOR)
Quel contretemps ! (Acte 2, scène 5, MADAME SIMON)
Le dos au feu, le ventre à table, v.63 (Acte 2, scène 5, LE MAJOR)

LE BON SOLDAT (1718)

Nous aurons vous et moi diantrement à souffrir, v.7 (Acte 1, scène 1, JACINTE)
Ma montre est là, voyons quelle heure il est. v.64 (Acte 1, scène 4, GROGNARD)
Jocrisse tiens-toi là, qu'aucun n'entre ou ne sorte. v.85 (Acte 1, scène 5, GROGNARD)
Bien, pas un n'entrera, quand ils y viendraient cent. v.88 (Acte 1, scène 5, JOCRISSE)
M'en voilà pour ma Montre, v.105 (Acte 1, scène 6, GROGNARD)
Ah ! Que m'as-tu fais là, diable de malencontre. v.106 (Acte 1, scène 6, GROGNARD)
C'est pour ma montre. v.108 (Acte 1, scène 7, GROGNARD)
Ce malheureux a mis ma montre de la sorte, v.109 (Acte 1, scène 7, GROGNARD)
Qui diantre se serait défié de cela ? v.116 (Acte 1, scène 7, GROGNARD)
Rentrez, vous aurez froid dans cette grande salle, v.117 (Acte 1, scène 7, ANGÉLIQUE)
Ha, je respire, et bien sais-je me contrefaire ? v.205 (Acte 1, scène 11, ANGÉLIQUE)
Madame, vous voyez ce que j'ose entreprendre, v.273 (Acte 1, scène 15, LÉANDRE)
Montrez que vous m'aimez, et ne le dites plus. v.280 (Acte 1, scène 15, LÉANDRE)
Qui diantre heurte ainsi ? v.305 (Acte 1, scène 15, JACINTE)
Oui, mais mon trop d'amour entretient ma frayeur, v.327 (Acte 1, scène 16, ANGÉLIQUE)
Écoutez entre nous, v.356 (Acte 1, scène 17, LE SOLDAT)
Mais ne nous montrez point ce Diable-là surtout. v.448 (Acte 1, scène 17, JACINTE)

LE PRIX DE L'ARQUEBUSE (1717)

Je ne lui [ai] point donné de rendez-vous vraiment, je ne fais rien contre la bienséance, c'est lui qui m'a écrit, tout au contraire. (Acte 1, scène 1, SOPHIE)
Je te la veux montrer, tu me diras ce que tu en penses. (Acte 1, scène 1, SOPHIE)
Que diantre, ma soeur, finissez donc. (Acte 1, scène 5, MONSIEUR MARTIN)
C'est le plus habile tireur, et sans contredit, le meilleur arquebusier qu'il y ait au monde. (Acte 1, scène 5, MADEMOISELLE GIRAUT)
Mais entre nous v.1 (Acte 1, scène 5, MADEMOISELLE GIRAUT)
Je le souhaite, ma soeur ; et pour ne point gâter la douceur de vos idées par l'amertume de mes réflexions, je vous donne le bon jour, et vous laisse la liberté de vous entretenir avec vos chimères. (Acte 1, scène 5, MONSIEUR MARTIN)
Ma chère tante ma chère cousine, que je vous rencontre à propos ensemble ! (Acte 1, scène 10, NANETTE)
Cela se rencontre le plus heureusement du monde, un oncle de plus, un cousin de même : nous pouvons faire entre nous autres une petite assemblée de parents, et nous n'avons que faire de mon oncle le Prévôt pour achever mon mariage ? (Acte 1, scène 10, NANETTE)
Vous avez une tante toute spirituelle, une cousine toute charmante ; et c'est un avantage bien flatteur de pouvoir entrer dans une famille où l'esprit et la beauté paraissent être héréditaires. (Acte 1, scène 10, DORANTE)
Rentrez, vous, et que je ne vous voie pas davantage ensemble, hom, hom, hom, hom. (Acte 1, scène 11, MONSIEUR MARTIN)
Je m'y suis fait des jaloux ; ils ont écrit au Bureau contre moi, un mauvais vent a soufflé sur mon affaire ; et l'on m'a cassé comme un verre. (Acte 1, scène 14, BRACASSAK)
Laisserez-vous ainsi périr un Prévôt, contre tous les droits de la Justice ? (Acte 1, scène 15, MONSIEUR MARTIN)
Non, j'en conviens, nous le savons ; mais j'ai une donation du défunt, dont je ferai valoir les droits contre lui, s'il refuse de me faire les mêmes avantages. (Acte 1, scène 18, MADEMOISELLE BRACASSAK)
Ah, ventre ! (Acte 1, scène 19, BARBALOU)
Ce n'est pas le vin, Madame, on n'aura jamais cela à me reprocher, je suis en garde là-contre. (Acte 1, scène 19, BARBALOU)
Et dans quelques lieux du monde qu'ils se rencontrent, les Bracassaks font-ils déshonneur à leur famille ? (Acte 1, scène 22, BRACASSAK)

LES FÃŠTES NOCTUNES DU COURS (1714)

Allons Mesdemoiselles ; Monsieur Desminutes, cherchons les endroits où il y a des violons : le bal est mon centre, et je m'en vais danser jusqu'à demain matin. (Acte 1, scène 1, ARAMINTE)
Il n'est pourtant pas impossible qu'avant de s'attacher à vous, il ait eu quelque liaison de société avec quelques femmes du grand monde : quelques-unes d'elles aura pris, peut-être, contre les règles et l'usage de le fine coquetterie, un véritable attachement pour lui. (Acte 1, scène 4, ORONTE)
Qu'il demeure ici ; qu'il tâche de rencontrer l'Olive ou Clitandre, et qu'il vienne m'en donner avis ici près, à Chaillot, dans ce grand pavillon couvert d'ardoise. (Acte 1, scène 5, MARTON)
Depuis quelques jours on y rencontre que des Masques ; et de toute la soirée, je n'ai encore pu parler à aucun visage. (Acte 1, scène 6, L'OLIVE)
Je parle à un inconnu, qui ne prend aucune part à Célide : à quoi bon l'entretenir ? (Acte 1, scène 9, MARTON)
Ah, que vous êtes bien dans le vrai, mais cependant, Monsieur, si l'entretien des Grisettes est tout ce qui vous charme, nous n'aurons pas longue conversation ensemble, et je ne suis pas votre affaire. (Acte 1, scène 12, MARTON)
De quoi diantre s'est-il avisé, d'aller naître là ? (Acte 1, scène 14, FINETTE)
Hé que diantre ! (Acte 1, scène 17, MARTON)
Vous lui reparlerez sur le champ de votre amour ; entre deux vins vous serez plus hardi, on viendra dire à table que vous êtes orphelin, il n'y a pas de meilleur moment pour avoir réponse. (Acte 1, scène 17, MARTON)
Quand on a le coeur trop bon, il faut le troquer contre un bon esprit ; c'est ce qu'il y a de plus nécessaire. (Acte 1, scène 19, CINOEDOR)
Vous n'êtes pas malheureux de m'y rencontrer. (Acte 1, scène 20, CINOEDOR)
Je me flatte d'en être aimé : cette partie, toute indifférente qu'elle est, peut la chagriner ; elle la fait, peut-être, elle me soupçonne, les apparences sont contre moi, je me reproche tous les moments que je tarde à me justifier. (Acte 1, scène 20, CLITANDRE)
Entre elles les Amours troqueront leur chaussure ; v.124 (Acte 1, scène 22, TOUS)

LA FEMME D'INTRIGUES. (1692)

Et contre qui ? (Acte 1, scène 2, LA BRIE)
Contre un homme qui aura un jour plus de vingt-cinq mille livres de rentes. (Acte 1, scène 2, GABRILLON)
Comment diantre ! (Acte 1, scène 2, GABRILLON)
De quoi diantre s'avise-t-elle de confier ces choses au papier ? (Acte 1, scène 2, LA BRIE)
Prends garde à ce coulant, mets cette montre sur ma table, et surtout aie soin que ce collier ne s'égare point. (Acte 1, scène 3, MADAME THIBAUT)
Oh, que je m'en souviendrai bien ; c'est quelque part vers cette rue saint Martin : rien n'est plus facile que de le trouver ; il n'y a qu'à demander le Peintre sur cuir, ou la Manufacture des visages. (Acte 1, scène 3, GABRILLON)
Lui montrez-vous à danser ? (Acte 1, scène 4, MADAME THIBAUT)
Sait-elle que c'est vous qui montrez la Sarabande au petit bichon de Madame la Maréchale ? (Acte 1, scène 4, MADAME THIBAUT)
Ne me faites pas parler vous-même ; et comptez, quoi qu'il puisse arriver, que je ne montrerai jamais pour une pistole, ce serait le moyen de me décrier. (Acte 1, scène 4, LE MAÎTRE À DANSER)
Si l'on voulait vous contraindre à montrer à chanter pour la moitié moins que vous n'avez coutume de prendre, de bonne foi le feriez-vous ? (Acte 1, scène 5, LE MAÎTRE À DANSER)
Oui, mais je ne lui montrerai point. (Acte 1, scène 5, LE MAÎTRE À CHANTER)
Je vous baise les mains : je fais de la musique, c'est mon métier ; et tous les Commandeurs du monde ne me feraient pas montrer à de petites filles qui ne veulent point apprendre de mes airs, et les trouver plus beaux que ceux de l'Opéra même. (Acte 1, scène 5, LE MAÎTRE À CHANTER)
Diantre soit des impertinents ; mais, finissons. (Acte 1, scène 5, MADAME THIBAUT)
Si nous n'avions qu'un Bourgeois à duper, ce ne serait pas une grosse affaire : j'en entreprendrai, moi qui vous parle, à dix pistoles pièce, tant que vous voudrez ; mais, lorsqu'il s'agit de tromper un Capitaine, c'est une besogne diablement vétilleuse. (Acte 1, scène 6, LA BRIE)
Il y a quinze jours, Madame, que j'épie l'occasion de pouvoir vous entretenir en particulier, ce que je n'ai pu trouver jusqu'aujourd'hui. (Acte 1, scène 7, DORISE)
Bon, le voilà qui entre. (Acte 2, scène 2, GABRILLON)
Entrez dans ma chambre : je vous rejoins dans un moment. (Acte 2, scène 3, MADAME THIBAUT)
Vous voyez un jeune homme tout frais sorti de l'Académie, qui cherche à entrer dans le monde : mais qui aimerais mieux n'y mettre jamais le pied, que de n'y pas entrer par une belle porte. (Acte 2, scène 6, ANGÉLIQUE)
Si c'est dans le service que vous souhaitez d'entrer, je ne puis rien pour vous. (Acte 2, scène 6, MADAME THIBAUT)
Et pourquoi la laisser entrer ? (Acte 2, scène 7, MADAME THIBAUT)
Oh, diantre, Madame, il va vivre désormais en honnête homme, son laquais dit qu'il se va marier. (Acte 3, scène 1, GABRILLON)
Ne vous avais-je pas dit de ne laisser entrer personne ? (Acte 3, scène 2, MADAME THIBAUT)
Il n'entre point de mortalité dans mon message ; au contraire, je suis un porteur de nouvelles toutes tissues d'allégresse ; c'est pour votre mariage qu'on m'envoie. (Acte 3, scène 3, CHAMPAGNE)
Quel contretemps ! (Acte 3, scène 3, GABRILLON)
Diantre soit du maudit Courier. (Acte 3, scène 4, GABRILLON)
Si j'avais su cela, je me serais bien gardée de le faire entrer. (Acte 3, scène 4, GABRILLON)
Je ne puis pas en conscience aller contre l'intention du fondateur, il faut que je boive d'obligation. (Acte 3, scène 10, LE COCHER)
Je suis raccommodé avec Monsieur le Commandeur, je montrerai à sa petite Marchande. (Acte 4, scène 1, LE MAÎTRE À CHANTER)
Il en entrera quelques-unes dans la tienne. (Acte 4, scène 1, LÉANDRE)
Hé, mais comme de coutume, montrer ces dentelles, dire qu'elles sont de hasard. (Acte 4, scène 6, LISETTE)
Qu'il est heureux de trouver de ces hardes-là pour entretenir sa femme à si bon compte ! (Acte 4, scène 6, GABRILLON)
Hé bien, si vous m'y menez de force, j'irai ; mais vous verrai si je ne dis pas à Madame que toutes les fois que Picard entre dans votre chambre, vous ne m'envoyez pas quelque part. (Acte 4, scène 7, LE PETIT DRAGON)
Je ne sais ce que c'est ; mais je viens de rencontrer deux hommes qui descendent vos degrés comme si le diable les emportait. (Acte 4, scène 12, GABRILLON)
Voilà un instrument qui vous coûtera bien à entretenir. (Acte 4, scène 12, GABRILLON)
Qui diantre la peut causer ? (Acte 4, scène 13, MADAME THIBAUT)
Je suis ruiné, Madame Thibaut ; ma petite fille vient de mourir entre mes bras, d'une convulsion qui lui a pris tout d'un coup sans apparence même de maladie. (Acte 4, scène 13, MONSIEUR DUBOIS)
Si elle vient à bout de son entreprise ! (Acte 4, scène 13, MONSIEUR DUBOIS)
Dans le besoin pressant où vous en êtes, entre nous, Monsieur, c'est marché donné. (Acte 4, scène 15, MADAME THIBAUT)
Pour quelque habit de rencontre, peut-être ? (Acte 5, scène 2, GABRILLON)
Les auteurs modernes en dramatique, tant en vers qu'en prose, de votre bonne ville et faubourgs de Paris, remontrent très humblement à votre Majesté, qu'après avoir sacrifié leurs soins et leurs veilles aux plaisirs du public, leur zèle serait tous les jours mal reconnu par certains quidams indiscrets, qui, de dessein prémédité, se transportant journellement ès lieux où lesdits auteurs font représenter leurs ouvrages, avec des appeaux à perdrix, des sifflets de chaudronniers, et autres armes offensives, desquelles ils chargent sans miséricorde tout ce qui ose paraître d'Acteurs sur le Théâtre, avec tant de fureur, que le comédien le plus intrépide est souvent contraint de lâcher pied, et de se retirer le coeur meurtri et tout percé de coups de sifflets. (Acte 5, scène 2, MONSIEUR DE LA PROTASE)
L'habit bourgeois me portait malheur, Madame Thibaut ; je ne l'ai porté que vingt-quatre heures, il a pensé m'en coûter cher, je me suis remis dans mon centre. (Acte 5, scène 4, ÉRASTE)
Entrez là-dedans, faites un mémoire de votre bien, et de vos dettes surtout ; mais qu'il soit fidèle ; je me fais fort de trouver moyen de vous tirer de l'embarras où vous êtes. (Acte 5, scène 4, MADAME THIBAUT)
Entrez là-dedans, vous dis-je, voilà des gens qui ont affaire à moi ; quand j'aurai fini avec eux, je vous en dirai davantage. (Acte 5, scène 4, MADAME THIBAUT)
Mais à condition que vous avertirez ma petite femme quand il vous viendra de ces rencontres-là. (Acte 5, scène 5, ORGON)
Mémoire des drogues et médicaments qui ont été fournis pour l'entretenement de la santé de Madame Torquette. (Acte 5, scène 10, ÉRASTE)
J'attendais qu'il sortît pour laisser entrer Cléante. (Acte 5, scène 12, GABRILLON)

LE DIABLE BOITEUX (1707)

Je ne vous fais point de montre, comme vous voyez, je vais tout d'abord au meilleur. (Acte 1, scène 1, LE DIABLE)
Il n'est rien tel que de se trouver d'abord dans le centre, et de commencer, avec les dispositions que vous avez déjà pour le monde, à se former sur ce modèle de la Cour et de Paris. (Acte 1, scène 1, LE DIABLE)
Quoique je ne sois pas le Diable de la Chicane, je fais les affaires de la maison, j'y suis connu, j'y régente ; et cette intrigue, où je me trouverai mêlé par-ci par-là moi-même de la petite Comédie qu'on leur a promise : nous feront ensuite entre nous trois, nos réflexions en musique sur l'aventure ; et nous verrons de quoi vous êtes capables, et si vous profiterez bien du livre du monde, dont je vous ferai voir de temps en temps quelques nouveaux chapitres, avez-les figures. (Acte 1, scène 1, LE DIABLE)
Personne ne t'a-t-il vu entrer ? (Acte 1, scène 5, MARTON)
Non, non, je veux avoir avec ces Messieurs un petit moment d'entretien, cela m'est important... (Acte 1, scène 8, ÉRASTE)
Hé, laissez-les aller, Monsieur, que diantre voulez-vous faire de ces deux pauvres Diables ? (Acte 1, scène 8, MARTON)
Quel contretemps, ah, Ciel ! (Acte 1, scène 8, ANGÉLIQUE)
Entrez vite. (Acte 1, scène 9, MARTON)
Messieurs, il faut entrer, il n'y a point de milieu. (Acte 1, scène 9, LÉPINE)
Qu'on les fasse entrer. (Acte 1, scène 11, MADAME LUCAS)
J'entends quelqu'un qui vient, c'est Madame Lucas, je rentre sous le scellé ; raccommode les cachets le mieux que tu pourras, Marton. (Acte 1, scène 16, LÉPINE)
Je le révoque, ma chère femme, prenez garde à ne pas me contredire. (Acte 1, scène 18, LÉPINE)

LES FÃ‰ES. (1699)

Je suis la Fée de la Sagesse, et il y a de la subordination entre nous. (Acte 2, scène 1, MELISENDE)
Je te donne ma parole de Fée, de n'avoir aucun ressentiment contre toi. (Acte 2, scène 2, MELISENDE)
Il n'y a rien que je ne sois capable d'entreprendre et d'exécuter même pour y réussir ; tu n'as qu'à parler, explique-toi, que faut-il faire ? (Acte 2, scène 4, DARINEL)
Avec qui vous entreteniez-vous là, Finette ? (Acte 2, scène 5, INEGILDE)
Mes oreilles ont été frappées de l'harmonie la plus douce ; le Palais de mon père m'a paru brillant d'une lumière aussi vive que celle du Soleil ; mille nations différentes disputaient entre elles l'avantage d'y arriver les premières : un jeune Prince, suivi d'une superbe Cour que formait la jeunesse la plus magnifique et la plus enjouée, s'avançait avec empressement du côté de la Princesse ma soeur : elle l'attendait pour le recevoir, mais d'un air sérieux et rebutant, tel que notre fâcheuse Fée voudrait m'obliger à l'avoir. (Acte 2, scène 5, INEGILDE)
Hélas oui, ma chère Finette : mais la Fée était contre nous dans une colère épouvantable ; sa fureur, ses menaces, le bruit qu'elle faisait m'ont éveillée, et mon bonheur s'est évanoui. (Acte 2, scène 5, INEGILDE)
Vous plaît-il, Madame, de rentrer dans votre appartement ? (Acte 2, scène 6, LAMBETHIE)
C'est un ordre de mon père qui m'y amène, il m'a fait dire de m'y rendre, et il a dessein apparemment de nous entretenir toutes deux ensemble. (Acte 2, scène 8, CLEONIDE)
Que chacun se retire, et qu'aucun n'entre ici : mes Filles, demeurez, et vous Finette, aussi. (Acte 2, scène 9, ASTUR)
Ils viennent de bonne part, qu'on les fasse entrer. (Acte 2, scène 11, ASTUR)
Laissez-moi faire, Madame : je suis, grâce au Ciel, assez bon Courtisan ; Je l'aborderai par manière de devoir, j'entrerai par manière d'acquit dans sa confidence : et comme ce n'est que par curiosité que vous vous y intéressez, je vous en informerai seulement par manière de conversation. (Acte 2, scène 3, DARINEL)
Zerbine demande à vous entretenir, Madame. (Acte 2, scène 7, LAMBETHIE)
Qu'elle entre dans mon cabinet, je vais la joindre. (Acte 2, scène 7, MELISENDE)
Pourquoi révoltes-tu mon coeur contre le choix qu'a fait la Fée ? (Acte 2, scène 9, ZIRPHILIN)
Si je pouvais seulement avoir quelques moments d'entretien avec elle... (Acte 2, scène 9, ZIRPHILIN)
Aimable Finette, si par ton moyen je pouvais m'entretenir un seul moment avec Inégilde... (Acte 2, scène 10, ZIRPHILIN)
Le respect que je vous dois, Madame, cède à l'amour qui me domine, et ce Dieu porte avec lui l'excuse de tout ce qu'il fait entreprendre. (Acte 2, scène 12, ZIRPHILIN)
Non, vous demeurerez, et je n'aurai pas en vain entrepris de vous unir avec ma nièce : donnez-moi votre main, Prince. (Acte 4, scène 1, MELISENDE)
Justifiez-vous, Prince, et hâtez-vous de la rassurer contre ses soupçons. (Acte 4, scène 5, ASTUR)
Je vous l'avoue, Madame : toujours nourrie dans les plaisirs, c'est ici le premier chagrin que je souffre ; et l'essai que j'en fais aujourd'hui, contre mon attente, me paraît dur à supporter. (Acte 4, scène 8, CLEONIDE)
Oui, Seigneur : élevée par la Fée des Plaisirs, ennuyée d'en avoir fait un trop long usage, outrée d'un moment de chagrin que je viens d'avoir, je forme le projet d'une vie heureuse, où l'on tienne un milieu si juste entre les plaisirs et les peines, qu'en ne s'attachant jamais trop aux uns, on soit toujours exempt des autres. (Acte 4, scène 10, CLEONIDE)
Ne vous inquiétez point, j'en fais mon affaire, et je prendrai soin désormais de les entretenir l'une et l'autre dans une parfaite intelligence. (Acte 4, scène 14, LOGISTILLE)

COLIN-MAILLARD. (1701)

Ça se rencontre à marveilles, et il m'est avis qu'il est bian juste, quand vous nous baillez une maîtresse, que je vous baillons itou une Jardinière. (Acte 1, scène 1, MATHURIN)
Oui, tu as raison, et je suis ravi que cela se rencontre ainsi, ce sera une compagnie pour Angélique. (Acte 1, scène 1, MONSIEUR ROBINOT)
Vous, ma tante, rentrez, je vous prie, ayez l'oeil un peu sur elle et sur la petite Paysanne ; et prenez garde aux signes, surtout. (Acte 1, scène 4, MONSIEUR ROBINOT)
Tâcher de vous rencontrer et de vous parler, Madame. (Acte 1, scène 6, LÉPINE)
Je vous rencontre et je vous parle, voilà qui est fini. (Acte 1, scène 6, L?PINE)
Nous n'avons pas eu le temps de nous entretenir. (Acte 1, scène 7, ÉRASTE)
Et vous, Madame, n'entrevoyez-vous rien qui pût? (Acte 1, scène 8, LÉPINE)
Fort bien, Madame, vous entrerez mieux dans le fait de la chose. (Acte 1, scène 8, LÉPINE)
Il met d'abord en gage quelques vestes d'or, quelques justaucorps galonnés, une montre d'Angleterre? (Acte 1, scène 8, LÉPINE)
Et Angélique est une fille bien née de s'en effaroucher : mais elle a pour amie une personne de bon esprit, comme vous, qui entre charitablement dans ses intérêts, qui la rassure contre les scrupules, qui lui dit naturellement que dans les maladies désespérées les remèdes violents sont nécessaires, que c'est plutôt une promenade qu'un enlèvement. (Acte 1, scène 8, LÉPINE)
J'entre là-dedans ; tu as raison. (Acte 1, scène 8, MADAME BRILLARD)
Oui, mais nous sommes deux brutaux contre un, prends-y garde, tu te feras donner cent coups de bâton. (Acte 1, scène 9, LÉPINE)
Que n'entrez-vous ? (Acte 1, scène 11, CLAUDINE)
Alle me change pour vous, parce que je ne sis que Jardinier, et que vous êtes Capitaine ; alle vous changera contre queuque Colonel, prenez-y garde. (Acte 1, scène 13, MATHURIN)
Hé morgué, n'entreprenez pas ça, c'est une dévergondée, une petite libartine. (Acte 1, scène 13, MATHURIN)

LES BOURGEOISES Ã€ LA MODE. (1692)

C'est une femme de fort bon sens, qui aime les plaisirs, le jeu, la compagnie ; et depuis deux jours je me suis avisé de lui persuader de donner à jouer chez elle, pour avoir occasion d'y venir plus souvent, et pouvoir entretenir Mariane de la tendresse que j'ai pour elle. (Acte 1, scène 1, LE CHEVALIER)
Dans la plupart des aventures dont je me mêle, je suis presque toujours pour et contre ; je conduis quelquefois les affaires de la femme et celles du mari tout ensemble. (Acte 1, scène 3, FRONTIN)
Quelle rencontre ! (Acte 1, scène 10, LE CHEVALIER)
Ma vie et ma fortune sont entre tes mains, ma chère Lisette. (Acte 1, scène 11, LE CHEVALIER)
Entrez, entre, je vous rendrai bon compte. (Acte 1, scène 11, LISETTE)
Oh, quand elle gagnerait mille pistoles, elle aimerait mieux mourir que d'en acquitter la moindre dette : c'est une chose sacrée que l'argent du jeu ; diantre, ce sont des fonds pour le plaisir, où l'on ne touche point pour le nécessaire. (Acte 1, scène 12, LISETTE)
Un mari fâcheux et avare est un ennemi public, contre qui toutes les femmes ont intérêt de se déclarer : çà, voyons comment faut-il s'y prendre ? (Acte 2, scène 5, LISETTE)
Elles vont tenir entre elles un petit conseil contre leurs maris, et sans cela que feraient-elles ? (Acte 2, scène 6, LISETTE)
J'entre comme elle dans tous les chagrins qu'on lui donne. (Acte 2, scène 8, MONSIEUR GRIFFARD)
Vous dormez quand elle revient, vous voulez la voir quand elle dort, ou vous êtes sorti quand elle s'éveille : le moyen de vous rencontrer ! (Acte 2, scène 9, LISETTE)
Hé, que diantre, ne vient-il lui-même ? (Acte 3, scène 5, LISETTE)
Il n'y a qu'un moment que Mariane et moi, nous étions ici seules, et peut-être n'aura-t-il de longtemps une si belle occasion de l'entretenir. (Acte 3, scène 5, LISETTE)
Comment prétendez-vous que cela se passe entre vous et moi ? (Acte 3, scène 12, FRONTIN)
Point, Monsieur, il y a encore ce diamant que vous avez tantôt pris chez votre mère, et que vous m'avez dit de troquer contre de l'argent. (Acte 3, scène 12, FRONTIN)
Monsieur, point de contestations, s'il vous plaît, je n'aime point qu'on me contredise, moi. (Acte 3, scène 12, FRONTIN)
Ici, l'on peut penser que le hasard nous aura fait rencontrer, et que vous ne m'aurez abordée que par civilité. (Acte 4, scène 1, MARIANE)
Entrez aussi dans mon cabinet, je veux vous faire part d'une aventure que vous trouverez divertissante. (Acte 4, scène 3, ANGÉLIQUE)
Oh que diantre, mon fils, mon petit mari, supprimons tous ces termes-là, s'il vous plaît, trêve de douceurs, je vous prie. (Acte 4, scène 5, MONSIEUR SIMON)
Hé, à qui diantre en avez-vous donc ? (Acte 4, scène 6, LISETTE)
Mais, Monsieur, il me faut de la musique trois jours de la semaine seulement ; trois autres après dînée, on jouera quelques reprises d'hombre et de lansquenet, qui seront suivies d'un grand souper, de manière que nous n'aurons qu'un jour de reste, qui sera le jour de conversation ; nous lirons des ouvrages d'esprit ; nous débiterons des nouvelles, nous nous entretiendrons des modes, nous médirons de nos amies ; enfin, nous emploierons tous les moments de cette journée à des choses purement spirituelles. (Acte 4, scène 6, ANGÉLIQUE)
Assurément, il n'y a qu'un petit inconvénient qui s'y rencontre. (Acte 4, scène 9, FRONTIN)
Cela est trop précipité, vous dis-je, rentrez dans le cabinet pour rompre la conversation. (Acte 5, scène 1, LISETTE)
Oh, pour moi, je crois, Dieu me pardonne, qu'il y a un âge où elles ne pensent qu'à cela, et il entre du mariage dans tous leurs songes. (Acte 5, scène 1, LISETTE)
Ce n'est pas une petite fortune, Madame, que celle de vous rencontrer au logis. (Acte 5, scène 4, MONSIEUR GRIFFARD)
On vous a pris tantôt une bague, elle est entre les mains de Monsieur, faites-vous la rendre. (Acte 5, scène 13, FRONTIN)
Elle est entre les mains de Monsieur ! (Acte 5, scène 13, MADAME AMELIN)

LA PARISIENNE (1691)

Entrez chez votre jeune maîtresse, puisque vous y voici ; sa présence seulement, peut-être, adoucira l'aigreur de votre rhume. (Acte 1, scène 1, LA VIGNE)
Je ne serai point assez heureux pour l'y rencontrer. (Acte 1, scène 3, ÉRASTE)
Que diantre veux-tu dire, avec ton incognito ? (Acte 1, scène 5, LA VIGNE)
Demeure ici quelque temps, tu pourras y voir entrer notre vieil Adonis. (Acte 1, scène 5, LA VIGNE)
Que diantre voulez-vous qu'elle en fasse ? (Acte 1, scène 7, LISETTE)
Je l'aime, et je ne cherche point à la contraindre ; mais, je n'ai point de bien à lui donner ; et cette inégalité d'âge, qui se trouve entre Monsieur Damis et elle, lui fera d'autant moins de peine, qu'elle n'a point encore assez d'esprit pour faire des réflexions. (Acte 1, scène 7, OLIMPE)
Dorante et lui vont se rencontrer, et je tremble qu'ils ne se querellent. (Acte 1, scène 12, ANGÉLIQUE)
Il faut faire entrer Dorante au logis, jusqu'à ce que vous ayez congédié Lisimon. (Acte 1, scène 12, LISETTE)
Entrez vite dans le logis, et montez tout en haut de l'escalier, on ira bientôt vous en faire des cendre. (Acte 1, scène 12, LISETTE)
Diantre soit fait des importuns ! (Acte 1, scène 14, LISIMON)
Lisette, ma mère va bientôt rentrer, prends garde à ne point nous laisser surprendre. (Acte 1, scène 14, ANGÉLIQUE)
Le plus sûr serait de vous séparer, et de prendre le temps d'une plus longue absence, pour vous entretenir avec plus de loisir. (Acte 1, scène 14, LISETTE)
Elle a raison, je rentre ; vous avez trop tardé, je crains que ma mère ne nous surprenne ensemble. (Acte 1, scène 14, ANGÉLIQUE)
Oh ; il y a des mères et des mères, Monsieur ; et la seule vue d'un plumet, ou d'un justaucorps rouge, ferait prendre à celle-ci des résolutions terribles contre sa fille. (Acte 1, scène 14, LISETTE)
Dans quelque moment de dépit contre un plus fortuné que moi, vous avez tantôt reçu mon message, et vous avez dit, oui, qu'il vienne. (Acte 1, scène 14, LISIMON)
Comment diantre ? (Acte 1, scène 16, DAMIS)
Elle vient : voilà la clef de votre cabinet, allez entretenir votre amant, et me laissez le soin de vos affaires. (Acte 1, scène 19, LISETTE)
Où diantre m'étais-je fourré ? (Acte 1, scène 24, DAMIS)

L'Ã‰TÃ‰ DES COQUETTES (1754)

N'entre-t-il point aussi un peu de malice dans votre fait ? (Acte 1, scène 1, LISETTE)
J'y trouve une espèce de mérite même, on polit un homme de Robe, on apprend à vivre à un Abbé, on met un jeune homme dans le monde, l'hiver vient insensiblement, et l'on se trouve dans son centre. (Acte 1, scène 1, ANGÉLIQUE)
Qu'on fasse entrer. (Acte 1, scène 2, ANGÉLIQUE)
L'heureuse rencontre ! (Acte 1, scène 4, LISETTE)
Il passait les jours à m'écrire, et les nuits à m'entretenir. (Acte 1, scène 5, CIDALISE)
Tu vas être en colère contre moi ? (Acte 1, scène 5, CIDALISE)
Les coeurs tendres sont pour la musique : qu'il entre. (Acte 1, scène 6, ANGÉLIQUE)
Clitandre te tient au coeur : quelque mine que tu fasses, tu es fâchée contre moi. (Acte 1, scène 6, CIDALISE)
Entrez dans mon cabinet, et faites-en deux copies en attendant qu'on nous serve. (Acte 1, scène 7, ANGÉLIQUE)
Quelle heureuse rencontre pour moi, Madame ! (Acte 1, scène 14, CIDALISE)
C'est peut-être lui qui porte les ordres pour la faire entrer en quartier d'hiver. (Acte 1, scène 14, CIDALISE)
Entrez tous dans ma chambre, et n'en sortez que bien à propos. (Acte 1, scène 20, ANGÉLIQUE)
Entrez, Monsieur Patin, vous aurez votre part de la Comédie. (Acte 1, scène 20, ANGÉLIQUE)
Mais toutes les femmes ne sont pas bonnes comme moi, et je suis fâchée pour vous, que le hasard fasse rencontrer chez moi Cidalise. (Acte 1, scène 21, ANGÉLIQUE)
Parlez, vous a-t-on prévenue contre moi, et quinze jours d'absence me feront-ils vous retrouver infidèle. (Acte 1, scène 22, CLITANDRE)
Je vous connais trop, pour vous aimer encore, et je vous estime trop peu, pour avoir du ressentiment contre vous. (Acte 1, scène 22, CIDALISE)

LA DÃ‰SOLATION DES JOUEUSES (1687)

À propos de cet argent qu'on perd quelquefois contre Madame votre mère je n'y faisais pas réflexion d'abord, et je ne sais si vous avez tout à fait raison d'être bien aise de ce nouveau règlement. (Acte 1, scène 1, LISETTE)
Comment diantre ! (Acte 1, scène 3, MERLIN)
Nous nous connaissons en joueurs, nous autres, comme les peintres se connaissent en tableaux. (Acte 1, scène 3, MERLIN)
Diantre soit de l'extravagante ! (Acte 1, scène 6, LISETTE)
Madame quel contre-temps de plaisanterie ! (Acte 1, scène 6, DORIMÈNE)
Allons, allons, Madame, contre fortune bon coeur ; vous jouerez à quelqu'autre jeu, où vous gagnerez davantage. (Acte 1, scène 8, LISETTE)
Je suis bienheureuse que Madame_la_Comtesse et Clitandre se rencontrent ici. (Acte 1, scène 8, L-INTENDANTE)
Ventrebleu Madame, on y jouera comme de coutume, ou je ferai beau bruit pour mon argent, je vous en réponds. (Acte 1, scène 9, LE-CAISSIER)
Oui, Madame, pour mon argent ; morbleu je suis ruiné si l'on ne joue ; mais, ventrebleu ! (Acte 1, scène 9, LE-CAISSIER)
Où diantre pourrais-je rattraper tous ceux qui me doivent ? (Acte 1, scène 9, LE-CAISSIER)
Ventrebleu Madame, qu'on donne des cartes, ou je tuerai quelqu'un, vous dis-je encore une fois. (Acte 1, scène 9, LE-CAISSIER)
Je viens de le rencontrer, il sort d'ici dans une rage épouvantable. (Acte 1, scène 10, ÉRASTE)
Il va vous proposer de jouer sur les tuiles, entre deux gouttières. (Acte 1, scène 12, ÉRASTE)
Moi, Monsieur, je ne voudrais pas changer ma conscience contre la sienne. (Acte 1, scène 13, MERLIN)

LA FOIRE DE BESONS (1694)

C'est une espèce de bal de campagne, où on laisse entrer tous les masques, comme vous voyez. (Acte 1, scène 4, FROSINE)
L'heureuse rencontre ! (Acte 1, scène 5, CIDALISE)
Diantre, cela mérite réflexion. (Acte 1, scène 5, FROSINE)
Ventrebleu, c'est ma femme ? (Acte 1, scène 10, MONSIEUR GUILLEMIN)
Et de mon côté, moi, j'ai une vieille rancune contre le Financier. (Acte 1, scène 13, L'OLIVE)
Me voilà prête à entrer en action, de quoi s'agit-il ? (Acte 1, scène 15, FROSINE)
À la bonne heure, cela se rencontre le mieux du monde. (Acte 1, scène 15, L'OLIVE)
Cela se rencontre fort mal au contraire ; et je ne puis en conscience, moi, donner les mains au bernement d'un Financier de ma connaissance. (Acte 1, scène 15, FROSINE)
Oh, s'il ne venait point, Mademoiselle Mariane serait bien fâchée contre lui. (Acte 1, scène 16, CHOUCHETTE)
Elle venait presque tous les jours chez ma tante, et elle m'apportait tant de confitures ; elle prenait toujours mon parti contre elle, quand elle me grondait. (Acte 1, scène 17, CHOUCHETTE)
La petite filleule de Monsieur Griffard a de grands talents pour entrer dans le monde ! (Acte 1, scène 18, FROSINE)
Hé, vite, vite, rentrez, ma chère bonne, voilà mon parrain qui va venir. (Acte 1, scène 20, CHOUCHETTE)
Hé, menez-moi avec vous, ma chère bonne, nous rentrerons par la porte de derrière, que je viens d'ouvrir, et je dirai à mon parrain que j'aurai toujours été avec vous dans le jardin. (Acte 1, scène 20, CHOUCHETTE)
Madame Argante en ce pays-ci, Quel contretemps ! (Acte 1, scène 27, MONSIEUR GRIFFARD)
En attendant l'effet de vos menaces, profitons du temps présent nous autres ; et continuons de nous réjouir, puisqu nous avons réussi dans notre entreprise. (Acte 1, scène 27, L'OLIVE)

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LA FOIRE SAINT GERMAIN (1697)

Ne voulez-vous pas entrer ? (Acte 1, scène 3, MADEMOISELLE MOUSSET)
À quoi diantre ce maraud-là s'amuse-t-il ? (Acte 1, scène 6, CLITANDRE)
Je suis contre vous aussi. (Acte 1, scène 7, MADEMOISELLE MOUSSET)
Je ne suis point jaloux, Monsieur ; je cède l'entreprise, et je leur servirai de croupier même, en cas de besoin. (Acte 1, scène 7, LE BRETON)
La mère est une veuve entre deux âges, un exemple de régularité ; femme très prude, et très rébarbative se son métier. (Acte 1, scène 7, LE BRETON)
Les entrepreneurs n'ont qu'à tabler là-dessus, et faire leurs diligences. (Acte 1, scène 7, LE BRETON)
Il nous quitte et rentre chez lui ; que diantre va-t-il faire ? (Acte 1, scène 8, LE BRETON)
Pardonnez, charmante personne, à la violence de mon amour les artifices innocents dont on se sert pour me faciliter les moyens de vous entretenir : depuis longtemps je vous adore, je n'ai pu vous parler que des yeux, et je n'ai rien lu dans les vôtres qui m'ait flatté du moindre espoir. (Acte 1, scène 13, CLITANDRE)
On a prévenu ses ordres ; l'espion pris en a été quitte pour quelques soufflets, quelques coups de pied dans le ventre, quelques croquignoles ; le tout pour lui apprendre à écouter aux portes. (Acte 1, scène 18, LORANGE)
Comment s'est passée l'entrevue ? (Acte 1, scène 18, LE BRETON)
Le garçon qui montre le Cercle est de mes intimes. (Acte 1, scène 18, LORANGE)
L'Entrepreneur du petit Opéra est le bâtard d'une de mes tantes, et la petite Danseuse de corde, est la maîtresse de mon neveu. (Acte 1, scène 18, LE BRETON)
Que diantre va-t-il faire ? (Acte 1, scène 19, MADEMOISELLE MOUSSET)
Diantre soit des vapeurs, elle m'étrangle. (Acte 1, scène 19, LORANGE)
Oui, elle est folle, sans contredit, elle a les yeux hagards. (Acte 1, scène 19, LORANGE)
Il avait gagé une discrétion contre moi, qu'il serait ici le premier, il a perdu, comme vous voyez. (Acte 1, scène 21, MAROTTE)
Et moi, je vous montrerai à vous taire. (Acte 1, scène 21, MAROTTE)
Quelle rencontre ! (Acte 1, scène 23, MADEMOISELLE DE KERMORIN)
Je viens de le rencontrer en venant ici, il se promène dans l'autre allée avec Angélique, mon maître les suit pas à pas, et ne les perds pas de vue. (Acte 1, scène 23, LE BRETON)
Il n'y a point de régularité qui puisse tenir là contre, n'est-il pas vrai ? (Acte 1, scène 25, MADEMOISELLE MOUSSET)
C'est ici, Messieurs, entrez vite, Mesdames. (Acte 1, scène 29, LE BRETON)
Le voilà qui va commencer ; entrez vite. (Acte 1, scène 29, LE BRETON)
Si ces Messieurs veulent, en attendant, pour ne point perdre de temps, on montrera le cercle. (Acte 1, scène 30, LORANGE)
Monsieur le montreur de Cercle, je vous apprendrai... (Acte 1, scène 30, FARFADEL)
Je ne suis que le garçon, Monsieur, c'est une petite Bretonne qui est l'Entrepreneuse. (Acte 1, scène 30, LORANGE)
Quel contretemps ! (Acte 1, scène 30, FARFADEL)

LES VENDANGES DE SURESNES (1695)

N'étions-nous pas convenus aussi qu'il vous laisserait entrer dans le logis ? (Acte 1, scène 3, MARIANE)
Tiens, voilà une montre d'or que je te donne. (Acte 1, scène 3, MARIANE)
Non morgué, je n'extravase point : rentrez dans la maison seulement, j'allons ensemble charcher la couseine, et mettre les fers au feu, ne vous boutez pas en peine. (Acte 1, scène 3, THIBAUT)
Que je suis heureux de te rencontrer en ce pays-ci, ma chère enfant ! (Acte 1, scène 5, CLITANDRE)
Mort de ma vie, nous aurions bon besoin de lui, c'est un joli homme, et notre provincial entre ses mains aurait été bien régalé. (Acte 1, scène 5, MADAME DUBUISSSON)
Hé, que diantre viens-tu faire ici ? (Acte 1, scène 7, CLITANDRE)
Rentrez, et ne sortez point que je ne sois revenu. (Acte 1, scène 8, VIVIEN)
Allons, ventrebleu, cousin, allons boire ensemble. (Acte 1, scène 12, CLITANDRE)
Vous avez l'air d'un honnête homme, Monsieur, je vous demande votre protection contre ces canailles-là. (Acte 1, scène 17, VIVIEN)
Cela est comme je vous le dis, entrez dans ce logis, votre tante et votre soeur y sont, et vous ne risquez rien. (Acte 1, scène 18, MADAME DUBUISSSON)
Il ne le sera pas, je vous en réponds : le voilà encore avec Monsieur Thomasseau ; entrez, vous dis-je, et nous laissez faire. (Acte 1, scène 18, MADAME DUBUISSSON)
Oui, par la ventrebleu, tu m'épouseras ? (Acte 1, scène 22, LORANGE)

LA MÉTEMPSYCOSE (1718)

C'est peu qu'entre les Nations v.44 (Acte 1, scène 2, LA PAIX)
Par vous contre le sort à présent rassurée, v.60 (Acte 1, scène 2, MERCURE)
Je l'avoue, entre nous, j'avais peine à me taire, v.132 (Acte 1, scène 3, L'AMOUR)
Est contre lui prêt à se battre. v.243 (Acte 2, scène 1, MERCURE)
Dans l'ordre fera tout rentrer. v.270 (Acte 2, scène 1, JUPITER)
Le fâcheux contretemps ! v.357 (Acte 2, scène 2, JUPITER)
Dans ces bons sentiments que le Ciel t'entretienne. v.539 (Acte 2, scène 6, JUNON)
Cependant à parler franchement entre nous, v.639 (Acte 2, scène 9, L'AMOUR)
J'entre dans tous vos sentiments, v.740 (Acte 2, scène 10, FAUNUS)
Amour comme tantôt se montre devant moi. v.829 (Acte 3, scène 1, CORINE)
Qui doit toujours régner entre eux, v.1056 (Acte 3, scène 6, BACCHUS)
Mais que diantre pensera-t-elle ? v.1089 (Acte 3, scène 6, FAUNUS)
Montrez-moi. v.1154 (Acte 3, scène 7, CORINE)
Contre les Dieux, il parle pour Philène, v.1376 (Acte 3, scène 11, MÉROPE)
Remontrez-vous, cher Philène, à mes yeux, v.1404 (Acte 3, scène 12, CORINE)
Pour vous entretenir dans cette humeur gaillarde ; v.1439 (Acte 3, scène 13, FAUNUS)
Dans ces jardins tantôt j'ai fait entrer Philène. v.1554 (Acte 4, scène 3, L'AMOUR)
Nous le méritons bien franchement entre nous, v.1659 (Acte 5, scène 2, MERCURE)
Pour faire contre vous éclater ma vengeance, v.1698 (Acte 5, scène 3, JUPITER)
Comment diantre. Ceci passe la raillerie ! v.1731 (Acte 5, scène 5, MERCURE)
Quel violent parti contre tous ses cadets, v.1773 (Acte 5, scène 5, JUPITER)
Ce trait qui contre eux vous chagrine v.1778 (Acte 5, scène 5, VÉNUS)
Votre courroux contre eux n'a rien que j'appréhende. v.1784 (Acte 5, scène 5, VÉNUS)
Je saurai contre lui soulever tous les Dieux. v.1826 (Acte 5, scène 7, VÉNUS)
Contre eux Jupiter irrité, v.1834 (Acte 5, scène 8, VÉNUS)
Je crains fort entre nous la fin de l'aventure. v.1879 (Acte 5, scène 9, FAUNUS)
Contre le sort qui le soumet, v.1908 (Acte 5, scène 10, L'INCONSTANCE)

LA LOTERIE (1697)

Éraste est un honnête, Commis de la Douane, fort bon garçon, de bonne famille, fort joli homme ; votre Père et lui étaient associés pour frauder les droits, et pour faire passer des marchandises de contrebande, et vous étiez le noeud de la société vous. (Acte 1, scène 1, LISETTE)
Et un autre Marchand de sti Ville encor al Foire de Guibrai aure une autrefois troqué son valise pleine de rien contre mon valise à moi pleine d'argent, et de bonnes baguetelles. (Acte 1, scène 3, LE-FLAMAND)
Avec votre permission, Monsir, moi l'être un Marchand de Bruxelles, et comme j'aure des bijoux, des montres, des diamants, des tabletieres, moi les prêter à vous pour montre seulement à la Loterie, afin d'attraper les bonnes personnes de sti grande bonne Ville. (Acte 1, scène 3, LE-FLAMAND)
Où diantre avez-vous attrapé tout cela ? (Acte 1, scène 5, LISETTE)
Hé qui diantre peut déjà se plaindre , à peine ont-ils eu le temps d'ouvrir leurs boites. (Acte 1, scène 6, SBRIGANY)
Bon les suites, je connais mon monde. Va ne te mets pas en peine, entre nous, Lisette, partout ailleurs qu'en ce pays-ci je ne risquerais pas une chose comme celle- là ; mais à Paris il n'y a rien à craindre , ce sont gens glorieux pour 1a plupart, qui ne se plaignent jamais d'être dupes, pour éviter la honte de l'avoir été. Les moins attrapés se moqueront de ceux qui le seront davantage, et ceux qui ne l'auront point été du tout, me sauront gré d'avoir dupé les autres. (Acte 1, scène 8, SBRIGANY)
Tu prends les choses du bon côté, tout le monde y trouvera son compte de cette manière-là : mais qui diantre laisse ainsi monter sans avertir. (Acte 1, scène 8, SBRIGANY)
Serviteur, Monsieur de la Loterie ; c'est un de vos Suisses qui m'a dit d'entrer, et de parler à vous-même, parce que Messieurs vos gens sont des insolents, qui nacouront personne, et des baragoins que personne n'entend. (Acte 1, scène 9, BASTIEN)
Hé vantregué je vois bian ce que je vois, ce sont des souliers sans oreilles. (Acte 1, scène 11, BASTIEN)
Mais ventregué c'est folie que de me bailler ça. (Acte 1, scène 11, BASTIEN)
Il y a là-bas des Suisses, et tout le monde entre. (Acte 1, scène 14, SBRIGANY)
Oui vois-tu, ma pauvre Lisette, si tu n'entres un peu dans mes intérêts, si tu ne me fais parler à Éraste... (Acte 1, scène 19, MARIANE)
J'y dispute mes droits contre ces gens-là. (Acte 1, scène 28, LA-MARQUISE)

LE MOULIN DE JAVELLE. (1692)

Le plus bourgeois, et le plus ridicule de tous les habitants de la bonne ville de Paris, sans contredit. (Acte 1, scène 3, FINETTE)
Vous attendez compagnie, apparemment, et vous ne voulez pas entrer encore ? (Acte 1, scène 4, MADAME BERTRAND)
Hé, ventreguié, Maîtresse, alles me voulont débaucher. (Acte 1, scène 9, NICOLAS)
Tenez, quand des personnes sont d'accord, et que leurs amitiés sont une fois commencées, on vient quelquefois chez nous mettre ces amitiés-là dans leur perfection ; on ne peut pas empêcher cela, on s'en doute, et on n'y prend pas garde, ce sont leurs affaires : mais pour ce qui est d'entrer là-dedans, nous n'en faisons rien, nous avons trop l'honneur en recommandation. (Acte 1, scène 11, MADAME BERTRAND)
Le fâcheux contretemps ! (Acte 1, scène 14, MADAME DU ROLLET)
Oh, pour moi, je suis votre serviteur : mais je déposerai aussi contre vous, Monsieur Simonneau, je vous en avertis. (Acte 1, scène 15, DORANTE)
Vous êtes bienheureux, vraiment, de n'être pas descendu le premier, il n'y aura pas de plainte contre vous. (Acte 1, scène 17, MADAME BERTRAND)
Comment, de plainte contre moi ? (Acte 1, scène 17, MONSIEUR DU ROLLET)
Nous méritons bien cela, Monsieur Simonneau : des maris de bon sens ne doivent jamais aller où ils peuvent rencontrer leurs femmes. (Acte 1, scène 18, MONSIEUR DU ROLLET)
Tenez, point de mais avec nous, Monsieur Simonneau, ou bien je déposerons contre vous, choisissez. (Acte 1, scène 19, BERTRAND)
C'est ly qui a mis le feu sous le ventre à l'autre, et ils s'en allont tous deux bellement vous charcher à Paris, pour vous quereller plus à leur aise. (Acte 1, scène 23, BERTRAND)
Vous serez contentes, entrez toujours, n'y a qu'à dire à Jeanne. (Acte 1, scène 23, BERTRAND)
Nous avons des droits sur tous les provinciaux qui viennent débarquer à Paris, sur les enfants de famille qui entrent de trop bonne heure dans le monde, sur les Bourgeois qui veulent contrefaire les gens de qualité, sur les successions qui tombent en mains mineures. (Acte 1, scène 24, LOLIVE)
Que diantre avons-nous affaire de ta cousine ? (Acte 1, scène 25, LE CHEVALIER)
Ne vous mettez pas en peine, la Comtesse a de l'esprit, elle entrera d'abord dans ma pensée ; attendez-la, vous dis-je, nous aurons de l'argent pour faire la campagne. (Acte 1, scène 25, LOLIVE)
Je ne puis deviner quel est son projet : mais il a du monde et de l'esprit, et il sort fort bien de ce qu'il entreprends : il faut le laisser faire. (Acte 1, scène 26, LE CHEVALIER)
Cela est admirable, Madame Bertrand qui se donne aussi des parents de contrebande. (Acte 1, scène 27, LE CHEVALIER)
Ciel, l'heureuse rencontre ! (Acte 1, scène 34, LOLIVE)
Non, Monsieur, nous sommes de Paris, diantre. (Acte 1, scène 34, GANIVET)
Voilà une bonne rencontre, si Madame_la_Comtesse pouvait devenir amoureuse de moi. (Acte 1, scène 34, GANIVET)
Comment, ventrebleu, c'est Lolive ! (Acte 1, scène 37, GANIVET)
Entre ces deux états, cousin, v.40 (Acte 1, scène 38, LA MARIÉE)

LA GAZETTE (1693)

Le fâcheux contretemps ! (Acte 1, scène 2, CLITANDRE)
Ce n'est que par moi qu'on met les nouvelles de Paris dans la gazette d'Hollande ; qui diantre peut avoir fait mettre dans celle-ci que je vous marie ? (Acte 1, scène 4, GUILLEMIN)
Je me suis lassée d'ourler des coiffes, et de montrer des rubans : je suis accourue pour te féliciter de ton mariage. (Acte 1, scène 5, FILLON)
Quelqu'un aura entrepris sur ses droits, apparemment. (Acte 1, scène 5, ANGÉLIQUE)
Mais pour contrecarrer sa gazette, je ferai afficher que vous êtes à marier, moi. (Acte 1, scène 6, MADAME PERNELLE)
Viens, mon enfant, tu me feras plaisir ; j'entre de tout mon coeur dans toutes les petites bagatelles de la jeunesse, il me semble que cela me rajeunit. (Acte 1, scène 6, MADAME PERNELLE)
Montre-moi ta liste, voyons. (Acte 1, scène 7, FILLON)
Nous sommes ici trop en vue, passons là-dedans, vous aurez tout le loisir de vous entretenir ensemble. (Acte 1, scène 8, FILLON)
Hé bien, je suis Monsieur Guillemin, sans contredit. (Acte 1, scène 10, CRISPIN)
Voilà, Dieu merci, la quatrième femme contre qui je gagne un semblable procès, cela n'est pas malheureux, n'est-il pas vrai ? (Acte 1, scène 13, ROBICHON)

NOUVEAU PROLOGUE, ET NOUVEAUX DIVERTISSEMENTS (1704)

D'un jeune objet qui, contre Vénus même, v.9 (Acte 1, scène 1, LA FORTUNE)
Et l'on n'entretient les Échos v.355 (Acte 2, scène 3, MADEMOISELLE SALLÉ)
Époux entre eux doivent laisser v.424 (Acte 2, scène 5, LE MARIÉ)

CÉPHALE ET PROCRIS (1711)

Il en est entre eux qui s'attachent v.42 (Acte 1, scène 1, THALIE)
Sans contredit, qui vous convient le mieux ; v.136 (Acte 1, scène 1, THALIE)
Hé qui d'entre eux à la cacher s'applique ? v.141 (Acte 1, scène 1, THALIE)
D'entre les bras du Dieu de Thrace, v.148 (Acte 1, scène 1, THALIE)
Se plaisait à s'entretenir ? v.286 (Acte 2, scène 2, CALLITÉE)
D'un entretien comme le vôtre ; v.292 (Acte 2, scène 2, PHILACTE)
Mais d'un objet charmant la vue et l'entretien, v.298 (Acte 2, scène 2, PHILACTE)
Nous n'ayons de concert un commerce entre nous v.307 (Acte 2, scène 2, CALLITÉE)
D'entretien et de confiance, v.308 (Acte 2, scène 2, CALLIT?E)
Le ciel entre nous deux a mis trop d'intervalle v.325 (Acte 2, scène 2, PHILACTE)
C'est que la bonne foi surtout règne entre nous. v.333 (Acte 2, scène 2, CALLITÉE)
Pour montrer qu'elle donne asile v.411 (Acte 2, scène 2, PHILACTE)
À son retour elle rentre en cachette v.510 (Acte 2, scène 2, PHILACTE)
Diantre. Si par hasard il vous prenait pour moi v.543 (Acte 2, scène 2, PHILACTE)
Quel est donc ce bonheur qu'on me fait entrevoir ? v.685 (Acte 2, scène 4, CÉPHALE)
Un bonheur qu'entre nous vous ne méritez guères. v.686 (Acte 2, scène 4, PHILACTE)
Je vous le dis à vous par forme d'entretien, v.701 (Acte 2, scène 4, PHILACTE)
Entre deux coeurs unis d'une égale tendresse. v.809 (Acte 2, scène 5, L'AURORE)
On a porté des plaintes contre vous : v.922 (Acte 2, scène 7, MERCURE)
Et contre vous sont très fort déchaînées, v.946 (Acte 2, scène 7, MERCURE)
Et n'aigrirait point tant Jupiter contre moi : v.974 (Acte 2, scène 7, L'AURORE)
Qu'entre les mortels et les Dieux, v.1012 (Acte 2, scène 7, L'AURORE)
Sans contredit. v.1079 (Acte 2, scène 7, CALLITÉE)
Quoiqu'à parler franchement entre nous, v.1139 (Acte 3, scène 1, PHILACTE)
De quoi diantre vous alarmer ? v.1182 (Acte 3, scène 1, PHILACTE)
L'entretien de toute la Grèce, v.1190 (Acte 3, scène 1, CÉPHALE)
J'entre assez dans vos sentiments. v.1210 (Acte 3, scène 1, PHILACTE)
Comme entre gens de qualité, v.1226 (Acte 3, scène 1, PHILACTE)
On aime entre les Dieux à se rendre service ; v.1227 (Acte 3, scène 1, PHILACTE)
Où pourrai-je la rencontrer ? v.1243 (Acte 3, scène 2, CÉPHALE)
Un contretemps assez fâcheux, v.1275 (Acte 3, scène 2, PHILACTE)
L'entreprise est assez hardie. v.1300 (Acte 3, scène 2, CALLITÉE)
Troubler les tendres entretiens. v.1335 (Acte 3, scène 3, L'AURORE)
Contre Procris vous présumez peut-être v.1381 (Acte 3, scène 3, L'AURORE)
Contre elle votre coeur n'est pas si révolté, v.1589 (Acte 3, scène 7, DIONE)
L'injurieux soupçon qu'elle prend contre vous : v.1667 (Acte 3, scène 8, PROCRIS)
Quelle douceur ! Quel charmant entretien ! v.1760 (Acte 3, scène 10, DIONE)
Et que je rencontre un tel hôte en chemin, v.1817 (Acte 3, scène 10, DIONE)
De dépit contre vous je me sens enflammer : v.1824 (Acte 3, scène 10, PROCRIS)
Dione, et ne vous y montrez v.1831 (Acte 3, scène 10, PROCRIS)
Se serait-il passé quelque chose entre vous ? v.1841 (Acte 3, scène 12, PHILACTE)
Entre Procris et moi grande est la différence, v.1856 (Acte 3, scène 12, DIONE)
Il est d'un aimable entretien. v.1893 (Acte 3, scène 12, PHILACTE)
Ou votre ménage entre nous, v.1935 (Acte 3, scène 12, PHILACTE)
Que malencontre avienne v.1976 (Acte 3, scène 13, PHILACTE)
Et rencontre un tendre amant, v.2007 (Acte 3, scène 14, UNE NYMPHE)
Contre leurs propres libertés, v.2027 (Acte 4, scène 1, L'AURORE)
Quand par hasard quelques-unes d'entre elles v.2038 (Acte 4, scène 1, CALLITÉE)
Car vous savez qu'il en est entre nous v.2045 (Acte 4, scène 1, CALLIT?E)
Contre Procris tout doit vous rassurer ; v.2066 (Acte 4, scène 1, CALLITÉE)
Elles qui contre moi sans raison déclarées ?... v.2141 (Acte 4, scène 2, L'AURORE)
L'entreprise est hardie, et délicate, et grande ; v.2265 (Acte 4, scène 3, PHILACTE)
Que l'entretien que nous aurions. v.2448 (Acte 4, scène 9, PHILACTE)
Contre moi de l'ingrat vous prenez la défense ? v.2476 (Acte 4, scène 9, DIONE)
Qui méprisent d'entrer dans de certains mystères ; v.2481 (Acte 4, scène 9, PHILACTE)
À tant d'efforts que l'on fait contre moi. v.2536 (Acte 4, scène 10, PROCRIS)
Que contre lui se permet ma douleur : v.2559 (Acte 4, scène 10, PROCRIS)

MADAME ARTUS (1707)

Mais que diantre, à vingt-cinq a-t-il besoin de mère ? v.8 (Acte 1, scène 1, MERLIN)
Contre ses bons desseins prend ses précautions? v.34 (Acte 1, scène 2, MERLIN)
Me voyant rentrer seul, et sans Monsieur son fils, v.45 (Acte 1, scène 2, MERLIN)
Longtemps entre elle et moi sont en vains disputées ; v.48 (Acte 1, scène 2, MERLIN)
Sans prévoir contre lui ce qu'on prépare ici, v.57 (Acte 1, scène 2, MERLIN)
Hé ! Contre lui, dis-moi, que veux-tu qu'on prépare ? v.59 (Acte 1, scène 2, FINETTE)
Pour ne pas irriter contre elle ma famille, v.160 (Acte 1, scène 4, DORANTE)
Que dira-t-on ? Un fils plaider contre sa mère ! v.188 (Acte 1, scène 4, DORANTE)
Aigrirait contre vous Madame votre mère, v.215 (Acte 1, scène 5, MERLIN)
Cette femme, entre nous, me déplaît ; et je pense v.271 (Acte 1, scène 5, DAMIS)
Qu'elle entretient céans la mésintelligence. v.272 (Acte 1, scène 5, DAMIS)
J'ai contre ses soupçons rassuré votre mère ; v.279 (Acte 1, scène 5, DAMIS)
Cet homme est contre moi vivement acharné. v.281 (Acte 1, scène 5, DORANTE)
J'aurais tort de vouloir entrer dans ce mystère. v.291 (Acte 1, scène 5, DAMIS)
Je ne vous puis pas bien ici dire, entre nous, v.329 (Acte 1, scène 5, DAMIS)
Entre tes mains, Merlin, je mets ma destinée. v.347 (Acte 1, scène 6, DORANTE)
J'entre dans vos raisons. Je sais que vous aimez ; v.373 (Acte 2, scène 2, DORANTE)
Voyons quelle mesure entre nous on peut prendre. v.407 (Acte 2, scène 2, DORANTE)
Des rats contre le chat est ici le complot ? v.417 (Acte 2, scène 2, MERLIN)
Mais que veux-tu que j'entreprenne, moi ? v.425 (Acte 2, scène 2, DORANTE)
Bonjour, mon cher ami ; la rencontre charmante ! v.472 (Acte 2, scène 3, DORANTE)
Contre mon attente, v.512 (Acte 2, scène 3, ÉRASTE)
Dont le sage entretien instruit, enlève, enchante. v.603 (Acte 2, scène 4, MADAME ARGANTE)
Et contre elle en secret murmure sans raison. v.605 (Acte 2, scène 4, MADAME ARGANTE)
Comme Monsieur mon fils contre nous révoltée, v.607 (Acte 2, scène 4, MADAME ARGANTE)
Qu'ils avaient même entre eux des entretiens secrets. v.638 (Acte 2, scène 4, MADAME ARGANTE)
Des entretiens secrets ? C'est une médisance ; v.639 (Acte 2, scène 4, FINETTE)
Mais pour faire entre nous le bonheur de ma vie, v.675 (Acte 2, scène 4, MADAME ARGANTE)
Madame Artus voulait t'entretenir chez toi ! v.697 (Acte 3, scène 1, DORANTE)
Je trouble ici votre entretien, peut-être ; v.763 (Acte 3, scène 3, MADAME ARGANTE)
Quelque doux entre amis que fût cet entretien, v.765 (Acte 3, scène 3, MADAME ARGANTE)
Et ne veux point entrer là-dedans. v.818 (Acte 3, scène 4, ÉRASTE)
Entrez-y, v.818 (Acte 3, scène 4, MADAME ARGANTE)
Qui de mauvais propos quelquefois s'entretiennent, v.900 (Acte 3, scène 7, MADAME ARTUS)
Et contre mes enfants il me faut de l'appui, v.942 (Acte 3, scène 9, MADAME ARGANTE)
Mais entrevoyez-vous qu'il ait de bonne foi, v.949 (Acte 3, scène 9, MADAME ARGANTE)
Cela ne peut rouler qu'entre vous et Célide, v.952 (Acte 3, scène 9, MADAME ARTUS)
Cette sincérité doit régner entre nous, v.957 (Acte 3, scène 9, MADAME ARTUS)
Ne puis-je point, avant que l'entreprise éclose, v.1003 (Acte 3, scène 11, FINETTE)
Madame Artus, si fort contre vous déchaînée, v.1027 (Acte 3, scène 13, FINETTE)
Dessein depuis longtemps entre elles concerté, v.1101 (Acte 4, scène 1, DORANTE)
Et je crois qu'entre nous, il en faut rire aussi. v.1137 (Acte 4, scène 3, MERLIN)
Cet entretien me lasse, et devient ennuyeux. v.1145 (Acte 4, scène 3, CÉLIDE)
Cela marque entre vous certaine sympathie, v.1163 (Acte 4, scène 3, DAMIS)
Contre ses sentiments s'il nous fallait combattre, v.1175 (Acte 4, scène 3, DAMIS)
Qui m'ont fait entrevoir que pour ce mariage, v.1191 (Acte 4, scène 3, ÉRASTE)
J'ai contre elle dans l'âme une indignation, v.1201 (Acte 4, scène 3, ÉRASTE)
Entre les mains d'un des adroits Notaires, v.1227 (Acte 4, scène 3, ÉRASTE)
Il vous faut nettement expliquer entre nous : v.1289 (Acte 4, scène 5, MONSIEUR LUDET)
Où diantre tout ceci pourra-t-il nous mener ? v.1314 (Acte 4, scène 5, DORANTE)
J'entrevois-là pour moi quelque sot entretien : v.1321 (Acte 4, scène 6, DORANTE)
Seront, quand vous voudrez, entre vos mains remis. v.1334 (Acte 4, scène 7, MADAME ARTUS)
On y travaillerait vainement entre nous ; v.1353 (Acte 4, scène 7, MADAME ARTUS)
Mais sans vouloir entrer dans le détail des ans, v.1393 (Acte 4, scène 7, DORANTE)
Il est cruel : d'accord, j'entre dans votre peine, v.1487 (Acte 5, scène 3, FINETTE)
Mais, que diantre, pourquoi ne pas aller moi-même, v.1500 (Acte 5, scène 4, DORANTE)
Vous pensiez en ce lieu rencontrer un amant, v.1598 (Acte 5, scène 10, DAMIS)
Devons-nous donc avoir des secrets entre nous ? v.1710 (Acte 5, scène 15, DAMIS)

LE MARI RETROUVÃ‰ (1698)

Tant que vous n'avez été que libertin, vous avez vécu le plus heureux du monde : pourquoi diantre changer des manières dont vous vous êtes si bien trouvé ? (Acte 1, scène 1, LÉPINE)
Que diantre serait-il devenu ? (Acte 1, scène 1, LÉPINE)
Je crois lire sans ses yeux et dans ses manières qu'elle n'est pas insensible à ma tendresse : mais j'ai beau la presser de consentir à l'union que vous voulez faire, l'éloignement de votre mari, le dessein qu'il avait de lui faire épouser ce malheureux Bailli, la crainte où elle est qu'à son retour il ne fasse éclater son ressentiment contre vous... (Acte 1, scène 2, CLITANDRE)
Oh, c'est moi, sans contredit. (Acte 1, scène 3, LÉPINE)
Vous n'êtes pas d'une corpulence à devenir meunier, le moulin dépérirait entre vos mains. (Acte 1, scène 3, JULIENNE)
Oui, oui, vous avez raison, un secret est bien entre vos mains, Madame Agathe. (Acte 1, scène 5, LÉPINE)
Hé, d'où diantre venez-vous donc ? (Acte 1, scène 7, LÉPINE)
Vous êtes prévenu contre le sexe, Monsieur Julien : j'ai pourtant ouï dire qu'à Nemours il y avait d'assez bonne pâte de filles, et qui promettaient... (Acte 1, scène 7, LÉPINE)
Elle va faire sa plainte, et l'on informera contre vous. (Acte 1, scène 9, LÉPINE)
Ah, ventrebleu ! (Acte 1, scène 10, LÉPINE)
Ç'est vrai, je l'ai vu, mais le Bailli dit que non, et Charlot dit de même, et comme ils sont deux contre un, je ne sais qu'en croire. (Acte 1, scène 10, MADAME AGATHE)
Non, Monsieur, je sais seulement qu'il prétend que nous ayons noyé le Meunier ; et que sur la déposition de ce maroufle, on a décrété contre vous et moi. (Acte 1, scène 20, LÉPINE)
Décrété contre nous ? (Acte 1, scène 20, CLITANDRE)
Il n'a qu'à se montrer, où est-il ? (Acte 1, scène 21, CLITANDRE)
Avancez, Monsieur le Bailli, avancez ; mais que vos recors se tiennent écartés, surtout : car je donnerai de l'épée dans le ventre, au premier qui hasardera de s'approcher. (Acte 1, scène 22, CLITANDRE)

LE TUTEUR (1694)

Quand vous ne le voudriais pas, vous, je sommes deux contre un, à la pluralité des voix je serons mari et femme, ne vous en déplaise. (Acte 1, scène 2, LUCAS)
Oh bian donc, comme je partagerons notre forteune, il n'y a point de danger de vous montrer ce que je vians de trouver. (Acte 1, scène 2, LUCAS)
Je suivrai de près le valet de chambre qui vous porte ma lettre : tâchez de plaire, puisque vous l'avez entrepris, et comptez qu'on n'épargnera rien pour vous rendre heureux. (Acte 1, scène 2, LISETTE)
C'est par hasard qu'elle est entre mes mains ; je ne sais ce qu'elle signifie, mais le coeur me dit quelque chose de bon, et je me flatte que nous allons voir de la nouveauté dans nos affaires. (Acte 1, scène 4, LISETTE)
Ce Peintre, et ce Jardinier qui sont ici depuis quinze jours ? (Acte 1, scène 4, LISETTE)
Mais enfin ce qui se trouve à Paris, se trouve en province, il y a des épouseurs par tout pays ; et si par hasard le Peintre était ce que je m'imagine je répondrais bien, moi, de faire passer vos chagrins avant qu'il fût peu. (Acte 1, scène 4, LISETTE)
Tu me fais entrevoir des choses? (Acte 1, scène 4, ANGÉLIQUE)
Je vous fais entrevoir juste. (Acte 1, scène 4, LISETTE)
Hé, de par tous les diantres, achève donc de la dire ta bonne nouvelle. (Acte 1, scène 5, LISETTE)
Oh, c'est vous que je cherche, Angélique : j'allais monter à votre appartement, et je suis bien aise de vous rencontrer ici. (Acte 1, scène 6, MONSIEUR BERNARD)
J'ai peut-être, selon son gré, un peu trop différé de le faire ; et entre nous, Lisette, elle en a murmuré quelquefois. (Acte 1, scène 6, MONSIEUR BERNARD)
Ses intérêts sont bien entre vos mains. (Acte 1, scène 6, LISETTE)
Aujourd'hui tout me détermine à la marier incessamment, et j'ai été averti de bonne part qu'on forme des desseins contre son honneur. (Acte 1, scène 6, MONSIEUR BERNARD)
Il ne faut pas que cela vous étonne, Monsieur, elle est si fort outrée des mauvais desseins que l'on fait contre elle, que le moins qu'elle puisse faire, c'est de s'évanouir ; je crois que j'en mourrais, moi, si j'étais à sa place. (Acte 1, scène 6, LISETTE)
Et le Peintre, sur quoi le soupçonnes-tu d'être de la partie ? (Acte 1, scène 7, MONSIEUR BERNARD)
N'est-il pas temps que vous cessiez d'être Peintre, et que vous redeveniez ce que vous êtes ? (Acte 1, scène 11, L'OLIVE)
Mais il tardera peut-être ; croyez-moi, Monsieur, il y a quatre ou cinq de mes camarades dans le Village qui n'attendent que vos ordres pour entrer en action. (Acte 1, scène 11, L'OLIVE)
Nous travaillons ici depuis quinze jours l'un et l'autre, moi à gâter le jardin de Monsieur Bernard, et vous à défigurer ses plafonds et ses cheminées ; car vous êtes un très mauvais Peintre, et je ne suis pas un bon jardinier, moi, sans contredit. (Acte 1, scène 11, L'OLIVE)
Et le Peintre n'est pas Peintre, sur ma parole. (Acte 1, scène 12, LISETTE)
Voilà d'heureuses conjonctures ; et si vous voulez lui faire entendre que le Peintre est mon maître, homme de condition, amoureux d'elle à la folie. (Acte 1, scène 12, L'OLIVE)
Et je viens de faire, moi, la rencontre la plus heureuse. (Acte 1, scène 13, LISETTE)
Je m'en étais toujours bien doutée, que le Peintre était un faux Peintre. (Acte 1, scène 13, LISETTE)
Oui, vous aimez la vivacité dans un amant, vous avez le goût bon ; et le Peintre en aura, ne vous mettez point en peine. (Acte 1, scène 13, LISETTE)
Qu'osera-t-il donc entreprendre, pour me prouver l'amour que tu me dis qu'il a pour moi ? (Acte 1, scène 14, ANGÉLIQUE)
Je ne demande point, adorable Angélique, que pour vous délivrer des persécutions d'un Tuteur bizarre, vous vous jetiez aveuglément entre mes bras, moins par tendresse, peut-être, que par désespoir ; c'est l'amour qui me fait faire le personnage que je fais ici. (Acte 1, scène 14, DORANTE)
Hem, que murmures-tu entre tes dents ? (Acte 1, scène 16, MONSIEUR BERNARD)
Je dis, Monsieur, que si vous voulez rentrer absolument, nous achèverons, Lisette et moi, notre caprice de promenade. (Acte 1, scène 18, ANGÉLIQUE)
Non, je ne suis point pressé, Mignonne, et je ne rentrerai qu'avec vous. (Acte 1, scène 18, MONSIEUR BERNARD)
Ce peintre que vous avez ici depuis quinze jours. (Acte 1, scène 18, ANGÉLIQUE)
Hé bien, ce Peintre qu'a-t-il fait ? (Acte 1, scène 18, MONSIEUR BERNARD)
C'est par ordre de Monsieur que tout cela se fait, il veut nous éprouver ; et cela n'est ,ni beau, ni honnête de soupçonner de pauvres innocentes comme nous, et de faire sonder notre pudeur par un Peintre, et par un maraud de Jardinier. (Acte 1, scène 18, LISETTE)
Quoi, le peintre et je jardinier ? (Acte 1, scène 18, MONSIEUR BERNARD)
Pour le Peintres et le Jardinier, ce sont des espèces de fous assez agréables. (Acte 1, scène 23, ANGÉLIQUE)
Vous êtes persuadé de mon zèle et de ma fidélité, je vais suivre votre maîtresse ; et je vous promets de l'entretenir toute ma vie dans les bons sentiments qu'elle pour vous. (Acte 1, scène 23, DORANTE)

LES VENDANGES (1694)

Ils venont me chercher pour entretenir connaissance, moi, je paie pour entretenir l'amitié ; ça n'est-il pas juste ? (Acte 1, scène 2, LUCAS)
Oui, fort bien, et le cousin Dubois s'enivrera à tes dépens pour entretenir connaissance. (Acte 1, scène 2, MARGOT)
Oh pour cela, mon coeur et mes regards étaient également partagés entre l'une et l'autre, je vous assure. (Acte 1, scène 6, ÉRASTE)
Il faudra bien prendre garde quand elles seront grandes à ne pas les marier contre leur inclination. (Acte 1, scène 8, LE COLLECTEUR)
Que j'ai souffert pendant cet entretien, belle Claudine, et qu'il est cruel de céder un seul moment de votre conversation à un rustre comme celui-là. (Acte 1, scène 10, ÉRASTE)
Queuque sot se fâcherait contre elle ; mais moi, point du tout, rien ne me fâche, je me gobarge de tout ; sans souci, c'est là ma devise, et vela ma chanson : accoutez. (Acte 1, scène 12, LUCAS)
Je m'en vais morgué me montrer, elle le débaucherait peut-être à la fin, si on la laissait faire. (Acte 1, scène 13, LUCAS)

LES EAUX DE BOURBON (1697)

Entrez chez moi pour vous reposer. (Acte 1, scène 5, MONSIEUR GROGNET)
Entrez au logis, Madame ; nous y parlerons de votre maladie, et nous prendrons des mesures... (Acte 1, scène 7, MONSIEUR GROGNET)
Je vous entends : c'est une dupe que vous venez chasser en ce pays-ci : il s'y en rencontre quelquefois de bonnes ; et si vous étiez arrivée trois jours plutôt seulement, il y avait un vieux goutteux de quinze mille livres de rente, dont on aurait tâché de vous mettre en possession : c'est un Gentilhomme de Quimpercorentin, Seigneur Banderet de Kergrohinizouarne, qui vous aurait fort accommodée. (Acte 1, scène 10, MADAME GUIMAUVIN)
C'est une des plus belles portes par où l'on y puisse entrer, Madame, à ce que j'ai ouï dire. (Acte 1, scène 10, MADAME GUIMAUVIN)
Que je te rencontre à propos, ma chère Madame Guimauvin ! (Acte 1, scène 23, BABET)
Qui diantre vous y amène ? (Acte 1, scène 19, LA ROCHE)
Le fâcheux contretemps ! (Acte 1, scène 19, LE BARON)
Voilà qui est fait, cela se rencontre le mieux du monde. (Acte 1, scène 23, LA MARQUISE)
C'est un petit conseil que nous allons tenir contre le mariage de Monsieur de Saint Aubin, apparemment ; vous y pouvez venir si vous voulez, vous ne serez point suspecte. (Acte 1, scène 24, LA ROCHE)
Contre la maladie, est-il rien de si bon, v.31 (Acte 1, scène 2, UN PANTALON)
Contre le mal qui vous possède, v.34 (Acte 1, scène 2, UNE ACTRICE)

L'IMPROMPTU DE GARNISON. (1692)

Comment diantre ! (Acte 1, scène 1, MARTON)
Il s'agit de me bien mettre dans l'esprit de ta belle Maîtresse, de purger son âme de cette prévention naturelle qu'ont toutes les personnes de ce pays-ci contre les manières Françaises, et de la rendre enfin sensible à ma tendresse, Marton. (Acte 1, scène 1, CLITANDRE)
Tiens, mon enfant, point de mésintelligence parmi les alliés, cela fait manquer les entreprises. (Acte 1, scène 4, MARTON)
J'entends, vous en voulez à toute la Nation, comment diantre ! (Acte 1, scène 6, MARTON)
Attendez, montrez-moi votre main, j'aurai bientôt vu ce qui en arrivera. (Acte 1, scène 6, MARTON)
Est-ce la peine d'y entrer ? (Acte 1, scène 8, DON JULIEN)
Entrez dans le château, s'il est possible, et tâchez de vous faire tuer, je vous en conjure. (Acte 1, scène 10, ARAMINTE)
Laquais, faites entrer ce Petit Maître. (Acte 1, scène 11, ARAMINTE)
Demandez à Marton, si ce n'est pas là l'usage : nous autres jeunes gens, nous aimons les mariages de rencontre. (Acte 1, scène 12, MERLIN)
Est-ce que vous voudriez nous prendre d'assaut, de par tous les diantres ? (Acte 1, scène 12, MARTON)
Quand il viendra, qu'on le fasse entrer, Marton. (Acte 1, scène 12, ARAMINTE)
Comment diantre, c'est un de mes Sergents ! (Acte 1, scène 17, MERLIN)

Dans les 1895 textes du corpus, il y a 49 textes (soit une présence dans 2,59 % des textes) dans lesquels il y a 1028 occurences de la forme recherchée, soit une moyenne de 20,98 occurences par texte.

n°	Titres	Prologue	Acte 2	Acte 1	Acte 3	Acte 4	Acte 5	Acte 6	Total
1	L'OP?RATEUR BARRY	2	11	0	0	0	0	0	13
2	L'OPÉRATEUR BARRY	0	1	0	0	0	0	0	1
3	LES AGIOTEURS	0	17	8	13	0	0	0	38
4	LES ENFANTS DE PARIS	0	12	9	8	7	10	0	46
5	LES FONDS PERDUS	0	9	7	6	0	0	0	22
6	LA TRAHISON PUNIE	0	13	5	15	10	14	0	57
7	NOUVEAU PROLOGUE, ET NOUVEAUX DIVERTISSEMENTS	0	2	1	3	2	0	1	9
8	L'IMPROMPTU DE SURESNES	0	17	0	0	0	0	0	17
9	LE CHEVALIER ? LA MODE	0	7	8	13	8	7	0	43
10	LA F?TE DE VILLAGE.	0	1	7	9	0	0	0	17
11	LA COM?DIE DES COM?DIENS	0	8	10	21	0	0	0	39
12	SANCHO PANÇA, GOUVERNEUR	0	5	11	11	2	5	0	34
13	SECOND CHAPITRE DU DIABLE BOITEUX	0	6	4	0	0	0	0	10
14	SECOND CHAPITRE DU DIABLE BOITEUX	0	1	0	0	0	0	0	1
15	LA FEMME D'INTRIGUES.	0	5	15	7	11	8	0	46
16	LES F?ES.	0	17	0	0	5	0	0	22
17	LES BOURGEOISES ? LA MODE.	0	4	6	5	6	5	0	26
18	LA MÉTEMPSYCOSE	0	6	3	7	1	10	0	27
19	NOUVEAU PROLOGUE, ET NOUVEAUX DIVERTISSEMENTS	0	2	1	0	0	0	0	3
20	CÉPHALE ET PROCRIS	0	19	4	23	11	0	0	57
21	MADAME ARTUS	0	12	16	12	14	4	0	58
22	LES VACANCES	0	0	17	0	0	0	0	17
23	LA D?ROUTE DU PHARAON	0	0	19	0	0	0	0	19
24	LA MAISON DE CAMPAGNE	0	0	16	0	0	0	0	16
25	LE GALANT JARDINIER	0	0	18	0	0	0	0	18
26	LES CURIEUX DE COMPI?GNE	0	0	13	0	0	0	0	13
27	RENAUD ET ARMIDE	0	0	8	0	0	0	0	8
28	LA FOLLE ENCH?RE	0	0	12	0	0	0	0	12
29	LE RETOUR DES OFFICIERS	0	0	8	0	0	0	0	8
30	LE RETOUR DES OFFICIERS	0	0	1	0	0	0	0	1
31	L'OP?RA DE VILLAGE	0	0	3	0	0	0	0	3
32	LE CHARIVARI	0	0	12	0	0	0	0	12
33	LE CHARIVARI	0	0	1	0	0	0	0	1
34	LE VERT-GALANT	0	0	11	0	0	0	0	11
35	LE BON SOLDAT	0	0	17	0	0	0	0	17
36	LE PRIX DE L'ARQUEBUSE	0	0	15	0	0	0	0	15
37	LE PRIX DE L'ARQUEBUSE	0	0	1	0	0	0	0	1
38	LES F?TES NOCTUNES DU COURS	0	0	12	0	0	0	0	12
39	LES FÊTES NOCTUNES DU COURS	0	0	1	0	0	0	0	1
40	LE DIABLE BOITEUX	0	0	12	0	0	0	0	12
41	COLIN-MAILLARD.	0	0	15	0	0	0	0	15
42	LA PARISIENNE	0	0	18	0	0	0	0	18
43	L'?T? DES COQUETTES	0	0	16	0	0	0	0	16
44	LA D?SOLATION DES JOUEUSES	0	0	14	0	0	0	0	14
45	LA FOIRE DE BESONS	0	0	15	0	0	0	0	15
46	LA FOIRE SAINT GERMAIN	0	0	26	0	0	0	0	26
47	LES VENDANGES DE SURESNES	0	0	12	0	0	0	0	12
48	LA LOTERIE	0	0	13	0	0	0	0	13
49	LE MOULIN DE JAVELLE.	0	0	21	0	0	0	0	21
50	LE MOULIN DE JAVELLE.	0	0	1	0	0	0	0	1
51	LA GAZETTE	0	0	10	0	0	0	0	10
52	LE MARI RETROUV?	0	0	15	0	0	0	0	15
53	LE TUTEUR	0	0	34	0	0	0	0	34
54	LES VENDANGES	0	0	7	0	0	0	0	7
55	LES EAUX DE BOURBON	0	0	9	0	0	0	0	9
56	LES EAUX DE BOURBON	0	0	2	0	0	0	0	2
57	L'IMPROMPTU DE GARNISON.	0	0	12	0	0	0	0	12
58	LA COMÉDIE DES COMÉDIENS	0	0	0	0	5	0	0	5
	Total	2	175	552	153	82	63	1	1028